Hommage à Nelson Mandela : Jacob Zuma, hué, salue un "dirigeant courageux", Obama parle d'un "grand libérateur"<!-- --> | Atlantico.fr
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Nelson Mandela est décédé jeudi 5 décembre.
Nelson Mandela est décédé jeudi 5 décembre.
©Reuters

Dans les cœurs

Environ 80 000 personnes ont assisté à la cérémonie dans le stade de Soweto, en Afrique du Sud.

  • Journée d'hommage à Nelson Mandela à Soweto. 
  • De nombreux chefs d'Etat étaient présents. François Hollande et Nicolas Sarkozy étaient placés l'un à côté de l'autre.
  • Barack Obama a parlé disant de Mandela qu'il "est le dernier grand libérateur du XXe siècle".
  • Pour Jacob Zuma, "Madiba" était juste. "C'était un dirigeant courageux qui n’a jamais abandonné"
  • L'archevêque Desmond Tutu, ami de Mandela, avait célébré une cérémonie commémorative lundi soir.

15h20 : le stade se vide, la cérémonie est terminée
Les chefs d'Etat encore présents quittent l'enceinte. L'hommage à Nelson Mandela aura duré un peu plus de cinq heures.

14h10 : Jacob Zuma rend hommage à Nelson Mandela

Jacob Zuma a pris la parole à la tribune. "Nous sommes tous reconnaissants de ce qu’il a fait, de son rêve qu’il a mené jusqu’au bout pour unir notre pays, pour faire un pays où il n'existe aucune discrimination, ni raciale, ni sexiste. Nous l’avons appelé "Madiba" parce qu’il était là et qu’il était juste parce qu’il était un dirigeant courageux qui n’a jamais abandonné (...) Madiba a personnifié cette lutte", a-t-il déclaré. Le président sud-africain a été accueilli par les huées de la foule. Le chef de l'Etat n'est, en effet, pas très populaire, son gouvernement ayant été récemment éclaboussé par quelques scandales.
Dans le même temps, plusieurs journalistes ont constaté les départ conjoints de Nicolas Sarkozy et François Hollande avant le discours de Jacob Zuma. Le stade s'est quelque peu vidé depuis la prise de parole de Barack Obama.

13h30 : Plusieurs photos historiques durant la cérémonie

Deux images ont particulièrement attiré l'attention des observateurs. La première, franco-française, voit François Hollande et son prédécesseur Nicolas Sarkozy visiblement en pleine discussion :
La seconde, internationale ce coup-ci, est historique : la poignée de main entre Barack Obama et le président cubain Raul Castro intervient alors que Cuba et les Etats-Unis sont en froid diplomatique depuis un demi-siècle.
12h30 : Barack Obama prend la parole

"Son combat était votre combat, ses victoires étaient votre victoire, sa dignité et votre espoir a trouvé une expression dans sa lutte pour la liberté et la démocratie. Madiba est le dernier grand libérateur du XXe siècle".

"Votre dignité, vos espoirs se sont exprimés par la vie de Nelson Mandela"

"Il y a un mot en sud-africain, "ubuntu", qui symbolise le plus grand don de Mandela. Ce lien invisible qui nous unit, qui fait que l'humanité est une et indivisible".

11h30 : les discours s'enchaînent

9h45 : des festivités jusque dimanche

La dépouille de Nelson Mandela sera exposée pendant trois jours au siège du gouvernement à Pretoria. Puis, elle sera transférée samedi vers Qunu. Il sera enterré dimanche aux côtés de ses parents et de trois de ses enfants.

9h30 :  le stade est plein à craquer

Drapeaux à la main, les Sud-Africains qui ont pu pénétrer dans le stade de Soweto, chantent pour Mandela. "Le fils est parti" ou "Mandela ne dort pas, il est juste à genoux" sont les refrains les plus entendus. Certains chantent aussi "siyaya e Pitoli" (Nous allons à Pretoria), une chanson connue inventée lors de la libération de Mandela. 

9h20 : Hollande et Sarkozy se seraient entretenus

Selon BFMTV, les deux hommes sont arrivés en Afrique du Sud et ses seraient entretenus à leur arrivée à l'aéroport de Johannesburg.

9h00 : plusieurs chefs d'Etat arrivent dans le stade

David Cameron, Premier ministre britannique ainsi que plusieurs chefs d'Etat sont entrés dans l'enceinte du stade. Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne est également présent. "C'est avec beaucoup d'émotion que je suis en Afrique du Sud pour rendre hommage à Nelson Mandela, un symbole planétaire de paix et de réconciliation" a-t-il tweeté. Il pleut sur Soweto mais les tribunes se garnissent de plus en plus.
8h48 : chants et allégresse dans le stade

Les chants en hommage à Madiba se multiplient. La photo de Nelson Mandela accompagnée de la mention 1918-2013 est projetée sur les écrans installés dans le stade Soccer City.

8h30 : Obama est arrivé
Barack Obama a atterri ce mardi matin à Pretoria, avec son épouse Michelle. Après un vol de 16 heures, leur avion s'est posé sur l'aéroport militaire de Waterkloof.

8h00 : la foule se presse à Soweto

Mardi matin, Sud-Africains et étrangers affluaient en masse au stade Soccer City de Soweto, où 80 000 personnes sont attendues pour une cérémonie d'adieu à Nelson Mandela, mort jeudi à l'âge de 95 ans. Dès 6h (5h en France), ils étaient plusieurs milliers à attendre devant le stade sous la pluie. C'est ici que le héros de la lutte anti-apartheida fait sa dernière apparition publique volontaire, lors de la finale de la Coupe du monde de football, en juillet 2010.

La cérémonie, diffusée dans le monde entier, ne doit commencer qu'à 11h (10h en France). Elle durera quatre heures et sera placée sous très haute surveillance : 11 000 militaires se chargeront de la sécurité. Les responsables des forces de l'ordre se préparaient depuis des années au décès du premier président noir du pays, rapporte Europe 1"Nous déroulons un programme qui a été établi il y a trois ou quatre ans", a assuré la ministre de la Défense.

Une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont confirmé leur présence. Sur l'estrade, les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro mettront leurs différends entre parenthèses pour saluer la mémoire de "Madiba". Certains seront accompagnés de leur prédécesseur : George W. Bush et Nicolas Sarkozy seront ainsi dans les tribunes.

La chancelière Angela Merkel ne sera pas du voyage, mais le président Joachim Gauck sera là. Autre absence remarquée, celle du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a invoqué le coût du voyage en Afrique du Sud.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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