La Chine veut évacuer les indésirables du coeur de Pékin<!-- --> | Atlantico.fr
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Un campement de paysans devenus ouvriers, au pied des grattes-ciel en construction, à Pékin.
Un campement de paysans devenus ouvriers, au pied des grattes-ciel en construction, à Pékin.
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Nettoyage

Ségrégation économique et sociale dans le centre des grandes villes.

La Chine souhaite élever le niveau socio-économique de ses centres villes dans les plus grandes agglomérations.

Lors du congrès du Peuple qui s'est déroulé à Pékin en janvier 2011, un projet de relogement en périphérie de 700 000 personnes vivant dans la vieille ville a été évoqué. Les "indésirables" les plus pauvres, les migrants venus de la campagne doivent tous être déplacés selon le site Global Voices.

Même situation à Shenzhen depuis le 11 avril jusqu'au 31 juillet de cette année. La ville chercherait à se débarrasser de 80 000 personnes considérées comme socialement "dangereuses" alors qu'elle prépare Universiade 2011, des olympiades universitaires.

Comem en témoignent les blogs cités par Global Voices, Pékin et Shenzhen ne seraient pas des cas isolés, tous ceux qui vivent en marge de la société, sans être dument enregistrés sont ciblés par ces mesures de contrôle social. Les coeurs des grandes villes seraient désormais réservés pour l'habitat des couches les plus stables, les mieux insérées économiquement parlant.

Un sondage en ligne effectué par un site web indiquait que sur 1 782 réponses, plus de 85 % étaient opposées à un nettoyage social de ce genre à Pékin. Un blogueur a choisi de parodier ce nettoyage social sur le site Weibo.

Comparant les 80 000 indésirables de Pékin au chiffre global de la population chinoise (environ 1,3 milliard) le blogueur arrive à une population indésirable totale de près de 80 millions de personnes, qui vivent en Chine sans occupation précise, tout en étant très organisées comme un gang. En fait ce chiffre, ses lecteurs le savent même s'il ne dit pas, correspond au nombre de membres du Pari Communiste chinois. Son billet avait attiré près de 500 commentaires à la date du 14 avril.

Lu sur Global Voices en anglais

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