Edward Snowden : le Nicaragua et le Venezuela prêts à lui accorder l'asile politique<!-- --> | Atlantico.fr
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Edward Snowden, l'homme par qui le scandale Prism est arrivé
Edward Snowden, l'homme par qui le scandale Prism est arrivé
©Reuters

Main tendue

Bloqué depuis 14 jours dans la zone de transit de l'aéroport Moscou, l'ex-consultant de la NSA recherché pour espionnage avait multiplié les demandes ces derniers jours.

Enfin une bonne nouvelle pour Edward Snowden ! L'ancien consultant de la NSA, recherché pour espionnage par les Etats-Unis, va pouvoir retrouver le sourire. En effet, samedi, le Nicaragua et le Venezuela ont assuré être d'accords pour lui accorder l'asile politique. Bloqué depuis 14 jours à l'aéroport de Moscou, l'informaticien américain avait multiplié les requêtes en ce sens ces derniers jours.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro, héritier politique du défunt Hugo Chavez, a affirmé au cours d'une célébration de l'indépendance du Venezuela qu'il accordait "l'asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l'empire le plus puissant du monde, qui s'est déchaînée sur lui". Daniel Ortega, le chef de l'Etat du Nicaragua, a pour sa part assuré que si les circonstances le permettaient, son pays recevrait Snowden "avec grand plaisir" et lui donnerait l'asile.

Les offres des deux pays d'Amérique latine devraient soulager les autorités russes, confrontées à une situation de plus en plus embarrassante et réticentes à gâcher leurs relations déjà tendues avec Washington pour une telle affaire. "Un asile pour Snowden au Venezuela serait la meilleure solution. Ce pays a un sérieux conflit avec les Etats-Unis. Cela ne pourra pas être pire. Il ne peut pas vivre éternellement à Cheremetievo (aéroport de Moscou ndlr)", a estimé samedi sur son compte Twitter Alexeï Pouchkov, le chef de la commission des Affaires étrangères à la Douma (chambre basse du Parlement russe).

Toutefois, de nombreuses incertitudes demeurent sur la façon dont le jeune homme de 30 ans, dont le passeport a été annulé par Washington, pourrait rejoindre un pays d'accueil, sans être intercepté par les Américains.

lu sur Libération.fr

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