Scandale de la NSA : mais qui voudra accueillir Snowden ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Par qui sera accueilli Edward Snowden ?
Par qui sera accueilli Edward Snowden ?
©Reuters

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Vingt-et-un pays ont reçu à ce jour la demande d’asile d’Edward Snowden. Et personne n’a dit oui fermement.

Les jours passent, alimentant le feuilleton du scandale des écoutes  de la NSA, la désormais célèbre agence américaine d’espionnage. Et Edward Snowden, l’ancien consultant de l’agence, a priori toujours en zone de transit dans un aéroport moscovite, n’a toujours pas trouvé de point de pays lui accordant l’exil. A ce jour, pas moins de vingt-et-une nations ont opposé une fin de non-recevoir au jeune trentenaire, l’espion qui en savait trop pour les Etats-Unis.

Voici la liste : l’Allemagne, l’Autriche, la Bolivie, le Brésil, la Chine, Cuba, l’Espagne, l’Equateur, la Finlande, la France,  l’Inde, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Nicaragua, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la Russie, la Suisse et le Venezuela.

Cinq d’entre eux ont clairement désigné Ed Snwoden persona non grata : il s’agit de L'Allemagne, du Brésil, de la Norvège, de l'Inde et la Pologne qui ont purement et simplement rejeté la demande. D’autres pays étudieraient actuellement la demande, à l’instar de l’Italie et de l’Allemagne pour le Vieux continent. La Bolivie elle, serait prête à aider le fuyard.

Alors qu’il serait donc toujours à Moscou, Ed Snowden aurait renoncé à s’installer en Russie. Les tensions aperçues entre Obama et Poutine, avant un "rabibochage" n’ont pas dû le laisser insensible. En posant ses conditions (pas d’emprisonnement, et une liberté de parole conservée), Ed Snowden aurait même à un moment envisager de rentrer au bercail, sur le sol américain. Une hypothèse qui parait s'éloigner désormais.

Pour le reste, la majorité des pays ont confirmé avoir reçu cette fameuse demande d’asile. Mais, ne préférant pas froisser les Etats-Unis (officieusement), ils ont annoncé que la demande n’était pas en règle : pour se mettre en conformité, il faudrait l’effectuer depuis le pays même (officiel).

Pour l’Irlande et la Chine, la demande a bien été confirmée, mais pas de position tranchée pour le moment. Reste le pays neutre par excellence, la Suisse, dont on ne sait pas grand-chose. La Confédération helvétique affirme ne pas avoir reçu de demande, tout comme la France. François Hollande, très actif sur le dossier, a indiqué ce 2 juillet souhaiter une position coordonnée au niveau européen

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