Exception culturelle : Filippetti furieuse après les propos de Barroso<!-- --> | Atlantico.fr
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Aurélie Filippetti a jugé lundi "consternants" et "inacceptables" les propos de José Manuel Barros
Aurélie Filippetti a jugé lundi "consternants" et "inacceptables" les propos de José Manuel Barros
©Reuters

Piquée au vif

La ministre de la Culture a jugé lundi "consternants" et "inacceptables" les propos du président de la Commission européenne qui a traité la position française sur l'exception culturelle de "réactionnaire".

Le débat sur l'exception culturelle française n'est pas clos. Vendredi, après d'âpres négociations, la France a réussi à arracher à Bruxelles un compromis qui exclut l'audiovisuel des négociations sur le futur accord de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis. Une décision qui a ne semble-t-il pas plu à José Manuel Barroso. En effet, le président de la Commission européenne a traité la position française sur l'exception culturelle de "réactionnaire". Des propos qui ont provoqué un tollé. Et la plus prompt à réagir est  Aurélie Filippetti. Ce lundi, la ministre de la Culture lui a en effet adressé un très vif droit de réponse. "Ces propos sont absolument consternants. Ils sont inacceptables", a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse.

Aurélie Filippetti y a vu "une attaque en règle contre tous ceux qui ont suivi la position française" et a estimé, lors de la même conférence de presse, que c'était la Commission européenne qui était "isolée dans sa logique ultralibérale". "Certains nous ont traité de réactionnaires. Ceux qui ont traité la France de réactionnaire devraient se souvenir que la France n'était pas seule dans ce combat", a-t-elle ajouté. "Notre position, elle n'est pas défensive, elle n'est pas conservatrice et encore moins réactionnaire, c'est une position résolument moderne", a-t-elle insisté. "Nous allons continuer notre mobilisation, il ne faut pas baisser la garde", a conclu la ministre.

Un peu plus tôt, le président de la République s'était aussi exprimé sur les propos de José Manuel Barroso. François Hollande a de son côté affirmé qu'il refusait de croire que le président de la Commission européenne ait pu qualifier la France de "réactionnaire" en raison de sa défense de l'exception culturelle. "Je ne veux pas croire que le président de la Commission européenne ait pu tenir des propos sur la France qui seraient ainsi formulés, pas même sur les artistes qui se seraient exprimés", a déclaré le chef de l'Etat. Le député PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé pour sa part que M. Barroso "doit revenir sur ses propos ou partir !".

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