Affaire Tapie : Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, en garde à vue<!-- --> | Atlantico.fr
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A l'issue de cet arbitrage, Bernard Tapie avait touché la somme record de 403 millions d'euros
A l'issue de cet arbitrage, Bernard Tapie avait touché la somme record de 403 millions d'euros
©Reuters

Enquête

L'actuel patron d'Orange aurait évoqué une "instruction" transmise par Claude Guéant en faveur de l'arbitrage.

Nouveau rebondissement dans l'affaire Tapie ce lundi matin. L'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, qui devait livrer à la police ses explications sur son rôle et la responsabilité du ministère de l'économie dans la décision de recourir en 2007 à un arbitrage pour mettre fin au contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, a été placé en garde à vue.

Alors que l'ancienne ministre de l'économie et actuelle patronne du FMI expliquait qu'il n'y avait eu "ni ordre, ni instruction, ni pression particulière" de l'Elysée pour aller à l'arbitrage, Stéphane Richard aurait soutenu le contraire, selon le Canard Enchaîné, évoquant une "instruction" transmise par Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, lors d'une réunion en 2007 avec lui-même et Jean-François Rocchi, président du Consortium de réalisation (CDR), la structure chargée de solder le passif du Crédit lyonnais. Ce dernier a également été placé en garde à vue.

Les juges d'instruction du pôle financier de Paris enquêtent sur l'arbitrage qui a permis à Bernard Tapie d'obtenir, en juillet 2008, 403 millions d'euros pour solder le litige sur la vente d'Adidas. Ils cherchent à savoir si cet arbitrage a été entaché d'irrégularité et s'attachent pour cela à démonter la chaine de prises de décision ayant conduit au choix de recourir à un tribunal privé. Ils étudient en particulier le mode de désignation des arbitres et la décision du gouvernement de ne pas contester cet arbitrage malgré des soupçons d'irrégularité.

Lu sur l'AFP

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