Syrie : un rebelle dévore le cœur d'un soldat par vengeance<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
La Syrie est en proie à la guerre civile depuis plus de 2 ans
La Syrie est en proie à la guerre civile depuis plus de 2 ans
©Reuters

Horreur

La vidéo qui a été authentifiée par "Time" présente un chef rebelle mutilant le cadavre d'un soldat syrien.

La vidéo a horrifié le monde entier : on y voit un homme présenté comme un chef rebelle et répondant au nom de guerre d'Abou Sakkar, découpant le cœur et le foie d'un soldat en uniforme…  Selon Time, qui authentifie la séquence, Khalid Al-Hamad est bien le chef rebelle mutilant le cadavre d'un soldat syrien pour lui prendre le cœur avant de le "mordre". Mais comment expliquer ce geste inhumain ? Le chef s'est exprimé au magazine américain, comme le rapporte Le Monde.fr, et explique avoir agi pour se venger des atrocités commises par les forces du régime. Il aurait agi de la sorte après avoir découvert dans le téléphone portable du soldat tué des vidéos montrant ce dernier en train d'"humilier" une femme nue et ses deux filles.

"Moi-même j'ai une autre vidéo [...]. J'y découpe un 'chabih' [milicien pro-régime] avec une scie. La scie qu'on utilise pour couper des arbres. Je l'ai découpé en petits et en grands morceaux", dit-il, toujours dans Time. Evoquant les alaouites, la minorité issue du chiisme à laquelle appartient le président Bachar Al-Assad, le rebelle de confession sunnite, comme l'écrasante majorité des insurgés, affirme : "Nous les égorgerons tous." "Ce sont eux qui ont tué nos enfants à Baba Amr et violé nos femmes", accuse-t-il en référence à un quartier symbole de la ville de Homs (Centre) que l'armée a repris au prix d'une offensive sanglante.

Lu sur Time

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !