Chypre : report de la ratification du "douloureux" plan d’aide européen au Parlement<!-- --> | Atlantico.fr
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Le gouvernement chypriote a reporté une session d'urgence du Parlement censé entamer le processus de ratification d'un plan de sauvetage européen.
Le gouvernement chypriote a reporté une session d'urgence du Parlement censé entamer le processus de ratification d'un plan de sauvetage européen.
©Reuters

Un peu plus tard...

Le plan de sauvetage européen controversé prévoit notamment pour la première fois de mettre les épargnants à contribution.

En attente… Une session d’urgence du Parlement qui avait pour objectif de commencer le processus de ratification du plan de sauvetage européen décidé samedi et déjà très critiqué a été reporté comme l’a annoncé la télévision publique qui précisé que ce report doit "permettre aux députés d'être parfaitement au fait de la situation et mieux informés". Le report n’est toutefois pas très long puisque le débat devrait en effet avoir lieu lundi.

Ce n’est pas l’unique chose reporté par le gouvernement puisque le président chypriote Nicos Anastasiades a également remis à un lundi un discours au Parlement ainsi qu’un message adressée à la nation prévus dimanche. Il devait notamment défendre le plan d’aide qu’il a déjà qualifié de « douloureux » puisqu’il prévoit que tous les dépôts bancaires soient taxés en contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros.

Le gouvernement est particulièrement pressé de faire valider cet accord car il sait que ce sera bien plus difficile lorsque les banques rouvriront leurs portes mardi matin, lundi étant férié.

Le projet de loi qui doit être présenté au Parlement devrait donc être finalisé lundi à l’aube par le gouvernement qui se réunira à 6h30 dans cet objectif. Il prévoit notamment une taxe exceptionnelle et sans précédent sur les comptes bancaires de tous les résidents de l'île, allant jusqu'à 9,9%. Cette taxe annoncée samedi a déjà déclenché la colère de nombreux Chypriotes.

Le gouvernement devrait donc avoir beaucoup de difficultés à faire adopter ce texte. La chaîne privée Sigma TV assure d’ailleurs que le président chypriote a du mal à s'assurer ne serait-ce qu'une majorité simple pour soutenir le texte au Parlement, dans lequel son parti de droite, le Disy, ne détient que 20 des 56 sièges. Les partenaires de Nicos Anastasiades dans la coalition gouvernementale ont en effet déjà émis de fortes réserves. Des « solutions alternatives » sont notamment recherchées par le dirigeant du Diko de centre droit Marios Garoyian.

Lu sur Le Parisien.fr

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