Mort de Stéphane Hessel : hommage vibrant de toute la classe politique<!-- --> | Atlantico.fr
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Stéphane Hessel nous a quitté mercredi 27 février
Stéphane Hessel nous a quitté mercredi 27 février
©Reuters

Hommages

De François Bayrou à Pierre Laurent, de Martine Aubry à Eva Joly, la classe politique s'est émue de la disparition de l'écrivain et résistant de 95 ans.

Harlem Désir, premier secrétaire du PS : "C'est l'ensemble de notre pays qui est endeuillé : par ses combats et ses valeurs, Stéphane Hessel incarnait une part de l'âme universaliste de la France. Notre pays perd aujourd'hui un inlassable militant du progrès et un grand humaniste. De la Résistance aux Nations Unies, dans l'action diplomatique comme dans le mouvement social, il aura dédié toute sa vie à la fraternité entre les hommes et entre les peuples. Il n'aura eu de cesse de porter les idéaux du Conseil national de la Résistance".

François Bayrou, président du MoDem : Au fur et à mesure qu'il avançait en âge, il devenait de plus en plus résistant et de plus en plus contestataire. Cet homme n'a au fond jamais renoncé à la révolte et c'est cette volonté qui a fait l'incroyable succès de son libre +Indignez-vous+. Il a été pour cette raison un repère pour beaucoup de gens, un signe que le combat ne s'achevait jamais. Des jeunes gens révoltés, il y en a beaucoup mais révolté au-delà de 90 ans, il y en a peu. Et c'est cette incroyable source de jeunesse qui était frappante chez lui.

Martine Aubry, maire de Lille et ex-première secrétaire du PS : "C'était une voix qui réveille, qui bouscule, qui réchauffe. Une voix qui nous manquera terriblement. Celle d'un éveilleur de consciences qui n'a jamais cédé devant la violence et la dureté des temps, devant la facilité, et a toujours su rappeler l'essentiel : les raisons d'être un homme."

Eva Joly, ancienne candidate d'Europe Écologie-Les Verts à la présidentielle : "Je salue la belle mémoire de Stéphane Hessel. L'indignation ne meurt jamais."

Jean-François Copé, président de l'UMP : "Stéphane Hessel était un grand Français dont chacun a en tête le passé courageux de résistant, de militant engagé pour des causes que je n'ai pas toujours partagées après, mais qui naturellement, m'amènent aujourd'hui à saluer avec beaucoup de respect sa mémoire".

Jean-Marc Ayrault, premier ministre : "Au nom du gouvernement je veux saluer le parcours de cet homme d’engagement [qui] fut de cette génération de jeunes hommes, de jeunes femmes qui refusèrent la défaite et mirent leur courage au service de la Résistance".

Bertrand Delanoë, maire de Paris : "C'est avec une émotion très vive et une très grande tristesse que j'apprends ce matin le décès de Stéphane Hessel. L'humaniste authentique, le résistant indomptable, et le penseur généreux qu'il était manqueront terriblement à notre pays. Il nous laisse l'héritage inestimable de sa combativité au service des valeurs universelles de l'homme, et de son sens inaliénable de la liberté. Le citoyen du monde qu'il était devenu si jeune avait choisi de s'installer à Paris et de s'y engager concrètement et humblement au service du progrès. Cette ville, dont il aimait la générosité et la vitalité, conservera toujours son souvenir. Je proposerai au prochain conseil de Paris des 25 et 26 mars d'attribuer son nom à un lieu de la capitale."

Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP : "Hessel ? J'estime son engagement, j'admire ses actes de résistance, je méprise ses indignations si faciles et à sens unique".

Jean-Marie Cavada (UDI), eurodéputé, vice-président du Nouveau Centre : "Avec la mort de Stéphane Hessel, l'Europe perd l'appui d'un Européen profondément convaincu. Il pensait que la France ne pouvait avoir de destin international qu'à travers une puissante collaboration avec l'Allemagne, et un militantisme pour une fédération européenne. Totalement enraciné dans l'histoire du XXe siècle, Stéphane Hessel avait une personnalité forgée dans les années de guerre, dans les années libertaires des mouvements surréalistes qu'il a côtoyés, et dans le mendésisme qui fut jusqu'à la fin une sorte de bible politique."

Martin Schulz, social-démocrate allemand, président du Parlement européen : "Stéphane Hessel, un grand Européen, toujours engagé, jamais satisfait, mû par un esprit de combat et de liberté. Il nous manquera beaucoup."

Pierre Laurent, secrétaire  national du PCF : Je veux, au nom du PCF, des militants communistes qui ont partagé de très nombreux combats avec lui, dire combien il fut un homme courageux, de gauche, fidèle à des valeurs, à des principes. Jeune résistant ayant rejoint les Forces françaises libres à Londres en 1941 puis déporté, Stéphane Hessel n'a cessé d'agir tout au long de sa vie pour un monde meilleur, une société plus humaine.

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