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Mort de Stéphane Hessel : ses prises de position

Retour sur, entre autres, son engagement européen ou sa position sur le Proche-Orient, alors que l'ancien résistant vient de mourir à l'âge de 95 ans.

L'éditorialiste Claude Askolovitch a été un des tout premiers à l'annoncer.

La mort de Stéphane Hessel, à l'âge de 95 ans dans la nuit de mardi à mercredi, suscite une vague de réactions politiques et une quasi-unanimité d'hommages.

Lors d'un entretien aux "Matins" de France Culture, le 19 janvier 2011, il était revenu avec celui qu'il appelait un de ses "frères de lutte", le philosophe Edgar Morin, sur les notions d'indignation ("Indignez-vous" s'est écoulé à 4 millions d'exemplaires dans 35 pays) et de réveil - Morin parle même de "point de départ" avec ce manifeste. Ils avaient même, à quatre mains, publié un manifeste commun en octobre de la même année, "Le Chemin de l'Espérance".

Il avait accordé le 6 décembre dernier un long entretien à France Info sur la question franco-allemande, à l'occasion des 50 ans du traité de l'Elysée (22 janvier 2013). Il y revenait sur sa naissance à Berlin, la Seconde Guerre mondiale puis le rapprochement constant entre les deux pays.

Sur le Proche-Orient enfin, Stéphane Hessel s'est prononcé pour la création d'un Etat palestinien et avait notamment classé en 2009 Israël parmi une liste d'Etats "tyranniques" en compagnie, entre autres, de la Chine et de l'Iran.

Soutien de François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012, il fonde le collectif citoyen "Roosevelt 2012" (avec, en plus d'Edgar Morin, Susan George, Michel Rocard, Pierre Larrouturou...) qui propose 15 réformes pour empêcher la France de s'enfoncer dans la crise.


Stéphane Hessel, Roosevelt 2012par Baudonguy

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