Plainte contre Christian Estrosi : le parquet de Nice ouvre une enquête préliminaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Une enquête a été ouverte sur l'envoi par le député UMP Christian Estrosi de bulletins d'adhésion à l'Association des amis de Nicolas Sarkozy.
Une enquête a été ouverte sur l'envoi par le député UMP Christian Estrosi de bulletins d'adhésion à l'Association des amis de Nicolas Sarkozy.
©Reuters

Justice

Le parquet de Nice a ouvert une enquête préliminaire contre X à la suite d’une plainte pour "détournement de biens publics" contre Christian Estrosi.

Rien ne va plus pour Christian Estrosi. Le parquet de Nice a en effet ouvert une enquête préliminaire contre X suite à la plainte pour détournement de fonds publics contre le député-maire UMP Christian Estrosi, confirmant des informations de Mediapart.

C'est Jean-Noël Falcou, un militant écologiste membre de l'association Anticor qui lutte notamment contre la corruption et pour la transparence en politique, qui est à l'origine de la plainte déposée le 21 janvier dernier. Le militant écologiste reproche notamment à Christian Estrosi d'avoir effectué "un envoi massif" de tracts de promotion et d'appel à souscription à "l’Association des amis de Nicolas Sarkozy" dont le député est le secrétaire général, le tout aux frais de l'Assemblée nationale.

Dans un courrier de remerciement envoyé par le député des Alpes-Maritimes lors des élections législatives était en effet glissé un coupon promouvant "l’Association des amis de Nicolas Sarkozy"

Anticor explique ainsi qu'"unélu de la République ne peut utiliser l’argent des contribuables à des fins privées. Si l’Assemblée nationale ne joue pas pleinement son rôle de contrôle, c’est alors aux citoyens et aux associations de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’abus".

L'entourage de Christian Estrosi s'est empressé de répondre qu'"il s’agit d’une erreur matérielle, faite à sa permanence parlementaire, qui a conduit à ce qu’un bulletin de soutien à l’action en faveur de Nicolas Sarkozy soit ajouté à un courrier relevant de l’activité parlementaire du député, qui constituait le seul motif de ces envois" assurant que "la majorité des bulletins de cette association a été adressée avec des enveloppes et des timbres facturés à la permanence parlementaire ".

Quant à Jean-Noël Falcou, il a affirmé suite à l'ouverture de l'enquête, cette "étape logique du processus judiciaire" que "[s'il] espère voir aboutir le plus rapidement possible [sa] plainte, étayée et fondée en droit, [il] ne souhaite pas commenter outre mesure le travail de la justice".

Lu sur Libération

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