Selon David Cameron, l'Angleterre pourrait sortir de l'Europe, faute de réformes<!-- --> | Atlantico.fr
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Un "manque de légitimité démocratique et d'adhésion est ressenti de façon particulièrement intense en Grande-Bretagne"
Un "manque de légitimité démocratique et d'adhésion est ressenti de façon particulièrement intense en Grande-Bretagne"
©Reuters

Issue fatale

Le Premier ministre britannique prévoyait d'annoncer dans un discours que son pays pourrait "dériver" hors de l'UE si celle-ci n'engage pas de sérieuses réformes.

Son discours sur l'Europe a été repoussé à cause de la prise d'otages en Algérie. Le premier ministre britannique, David Cameron, avait l'intention d'avertir que le Royaume-Uni pourrait "glisser" vers la sortie de l'Union européenne si celle-ci ne se réforme pas.

Dans des extraits rendus publics par Downing Street, David Cameron décrit trois défis pour l'UE : la crise de la zone euro, le manque de compétitivité face à la concurrence de pays émergents, mais aussi un problème de nature politique : "il y a un fossé entre l'Union européenne et ses citoyens qui s'est creusé de façon spectaculaire ces dernières années".

Ce "manque de légitimité démocratique et d'adhésion est ressenti de façon particulièrement intense en Grande-Bretagne", assure le chef du gouvernement britannique, qui fait face à une poussée d'euroscepticisme dans son camp et dans le pays. "Si nous ne nous attaquons pas à ces défis, le danger est que l'Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie", avertit le responsable conservateur.

"Je ne veux pas que cela se produise. Je veux que l'Union européenne soit un succès et je veux une relation entre la Grande-Bretagne et l'UE qui nous maintienne dedans", dit encore David Cameron, qui est, d'un autre côté, pressé par les milieux d'affaires britanniques, ses partenaires européens et les Etats-Unis de ne pas marginaliser son pays.

Les extraits n'évoquent pas l'annonce très attendue d'un référendum sur les nouveaux termes de la relation entre la Grande-Bretagne et l'UE, censés faire l'objet d'une négociation préalable.

"Il y a une frustration grandissante chez les gens, qui voient davantage l'UE comme quelque chose de subi que comme capable d'agir en leur nom, juge le premier ministre. Les gens sont de plus en plus mécontents de voir que des décisions prises de plus en plus loin d'eux ont pour effet de dégrader leur niveau de vie à travers une austérité imposée, ou de consacrer leurs impôts à des plans de sauvetage pour des pays situés à l'autre bout du continent."

Lu sur la BBC

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