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Hadopi : le premier condamné est un quadragénaire incompétent en informatique
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Ironie du sort

L'homme, incapable de télécharger lui-même, n'est pas parvenu à protéger son ordinateur contre les pratiques de piratage de sa femme, fan de Rihanna...

Il n'a pas le profil-type du dangereux pirate. Cet artisan quadragénaire du Territoire de Belfort a le malheur d'avoir une futur ex-femme fan de Rihanna. Cette dernière a téléchargé quelques morceaux de la chanteuse, et le voila qui entre dans l'histoire en tant que tout premier condamné de l'histoire d'Hadopi. L'homme a écopé de 150 euros d'amende, révèle  Le Pays, journal local de Belfort, Héricourt, et Montbéliard.

Après avoir été plusieurs fois averti, il a été convoqué mercredi matin devant le tribunal de police de Belfort, pour négligence caractérisée dans la sécurisation de son accès à internet.

Ironie du sort : on aurait pu croire la loi Hadopi enterrée, depuis que la ministre de la Culture a promis un "apaisement" d'ici la fin de la mission Lescure, ajoutant qu'elle allait réduire les crédits de l'Hadopi pour rendre inopérante la riposte graduée. Et pourtant. "Le substitut du procureur a requis 300 euros d'amende, dont 150 avec sursis. Décision à venir dans la journée", annonce le quotidien régional, qui rappelle que l'abonné risque jusqu'à 1500 euros d'amende, et 1 mois de suspension de l'accès à internet.

Comme la loi l'exigence, l'accusation est parvenu à prouver que rien n'a été mis en oeuvre pour protéger l'accès internet et empêcher qu'il ne soit utilisé à répétition pour pirater. Il faut sen effet que l'accusé soit reconnu coupable de "ne pas avoir mis en place un moyen de sécurisation de cet accès", soit "avoir manqué de diligence dans la mise en œuvre de ce moyen".

Ce fut le cas, car cet artisan a avoué son incompétence en informatique, ce qui l’empêche de maîtriser la technique du téléchargement. Croyant se défendre efficacement, il a expliqué que c'est sa compagne qui avait téléchargé des morceaux de Rihanna. Il a en quelque sorte avoué il n'avait pas pris de mesure de sécurisation de son accès à internet. En rejetant la responsabilité de sa future ex-femme, Il a en fait fourni lui-même l'élément déterminant de sa culpabilité.

Numerama.com

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