Élection présidentielle américaine : Barack Obama devance Mitt Romney de 4 points dans les sondages <!-- --> | Atlantico.fr
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Obama fait la course en tête dans les sondages pour l'élection présidentielle
Obama fait la course en tête dans les sondages pour l'élection présidentielle
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Course

Le président sortant obtient 47% des intentions de vote contre 43% pour son opposant républicain.

Qui dit élection présidentielle, dit nécessairement sondages. Et ça ne fait que commencer aux Etats-Unis. Pour l'instant, c'est Barack Obama qui fait la course en tête. Un sondage Reuters/Ipsos, rendu public dimanche, indique en effet que le président démocrate sortant devance Mitt Romney de quatre points. Barack Obama obtient ainsi 47% des intentions de vote pour l'élection présidentielle du mois de novembre contre 43% pour son rival républicain.

Le sondage a été réalisé par Internet sur une période de quatre jours, de mercredi à samedi, auprès de 1419 personnes qui expliquent qu'elles iront probablement voter. Par ailleurs, 42% des personnes sondées estiment que Barack Obama est le plus apte à "protéger les emplois américains" contre 35% pour Mitt Romney.

Le président actuel arrive donc toujours à fédérer les foules. Chose confirmée lors de la convention démocrate à Charlotte. Le discours de clôture du président, regardé à la télévision par 35,7 millions de personnes selon l'institut Nielsen et retransmise par une douzaine de chaînes, a en effet été plus suivi que celui de Mitt Romney, qui avait rassemblé 30,3 millions de téléspectateurs devant leur poste. Le discours de Barack Obama a même constitué un record en ce qui concerne le nombre de messages publiés sur Twitter pour un événement politique.

Ces bonnes nouvelles pour Barack Obama ne le poussent toutefois pas à l'euphorie. Ce rebond dans les sondages ne doit en effet pas faire oublier que beaucoup d'Américains ont été déçus par un président dont ils attendaient plus. Barack Obama le comprend bien puisqu'il a déclaré à la fin de la convention : "Nous sortons de notre convention portés par un élan. Mais cela ne veut pas dire que la campagne va significativement changer".

Lu sur Le Figaro

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