La Belgique, cet eldorado pour les exilés fiscaux français<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
La Belgique, cet eldorado pour les exilés fiscaux français
©

Terre promise

Les gros patrimoines affectionnent particulièrement ce pays, dépourvu d’impôt sur la fortune.

Pourquoi Bernard Arnault a-t-il décidé de d'exiler en Belgique ? L'homme le plus riche de France et d'Europe n'est pas le premier à se laisser séduire par nos voisins belges. Avant lui , de nombreux rentiers ont traversé la frontière. 

 Le Point estime à quelques milliers le nombre d'exilés fiscaux français établis en Belgique, généralement domiciliés dans les quartiers chics de la capitale, Bruxelles. Ils ont un profil bien particulier : rentiers, ce sont de "grands noms", descendant de familles propriétaires de grandes marques de distribution, telles que Auchau, ou Dary.

La raison d'un tel attrait ? La fiscalité Belge, particulièrement avantageuse, et en particulier l'absence d’impôt sur la fortune. Car si  l’impôt sur le revenu belge est plus élevé qu’en France, l’impôt sur la fortune n'existe pas, privilégiant donc les gros patrimoines davantage que les gros revenus, comme les sportifs, qui préfèrent la Suisse. A cela s'ajoutent la non-imposition des plus-values sur titres, la non imposition des plus-values sur les immeubles et biens meubles, la faible taxation des donations entre vifs. Les droits de succession sont également très avantageux.

Ce comparatif des fiscalités française et belge illustre assez bien la situation

Cliquez pour agrandir

 Qui plus est, les conditions pour bénéficier de ces avantages sont tres simples à remplir. Le contribuable n'a pas besoin de posséder la nationalité belge : "ce n'est qu'un critère tout à fait secondaire pour déterminer si l'on est taxable en Belgique", remarque Jean-Pierre Magremanne, avocat fiscaliste au cabinet Xirius à Bruxelles. Ce qui compte avant tout, "c'est la résidence, c'est-à-dire l'endroit à partir duquel on gère sa fortune, là où l'on a ses pantoufles et son compte en banque", explique ce spécialiste interrogé par l'AFP.

Lu sur Le Point.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !