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Conférence sociale : des partenaires sociaux plutôt satisfaits, du "cinéma" pour Jean-François Copé
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Promesse

La plupart des partenaires sociaux ont notamment évoqué un renouveau du dialogue social.

A lire également : Conférence sociale, ce qu'il faut en retenir

[Mis à jour à 15h20]

Dans une interview donnée au Figaro Magazine qui publie dès ce mercredi quelques extraits sur son site Internet, l'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand revient sur les deux jours de la conférence sociale. Il explique ainsi qu'"il faut toujours donner sa chance au dialogue sociale", mais que "là, le gouvernement était surtout dans un jeu de rôle". Il ajoute que "ce sommet était une opération de communication dont l'objectif cachée était de faire passer la pilule de la hausse de la CSG. Où était cette augmentation dans le programme de François Hollande? Nulle part! Où est la crédibilité de la parole politique? Les socialistes vont nous dire que ce n'était pas dans leur programme mais que c'est une demande des partenaires sociaux! Je n'aime pas cette façon de faire de la politique. En politique, on doit assumer ses choix".

Lorsqu'on lui demande comment il juge le bilan de ce sommet, Bertrand répond que le président "fait payer aux Français les promesses de la campagne. Il faut arrêter avec cette vaste blague qui consiste à dire que les plus riches payeront. Les socialistes sont en train de décourager la réussite. Dans le paquet fiscal socialiste les petits et les moyens paient beaucoup plus que les gros!".

[Mis à jour à 11h15]

L'opposition critique tant sur la forme que sur le fond la conférence sociale organisée par le gouvernement. Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé estime que la conférence sociale de lundi et mardi, "c'est du cinéma", et juge que "pour le moment", "tout ce qui a été fait (...) vient plomber le pouvoir d'achat" et "la compétitivité de nos entreprises", dans un entretien aux Échos mercredi. "Je suis inquiet. Cette conférence, c'est du cinéma. Tout le monde est pour une grande conférence sociale ! Mais ce qui compte, ce sont les décisions qui sont prises. Or on nous annonce des réformes mais pas avant un an alors qu'il y a urgence", déclare le député de Seine-et-Marne.

Selon lui, "tout ce qui a été fait" par le gouvernement vient "plomber le pouvoir d'achat des Français et la compétitivité de nos entreprises". Il énumère : "taxation des heures supplémentaires et de l'épargne salariale, augmentation des cotisations pour payer le retour partiel à la retraite à 60 ans et abrogation de la fiscalité anti-délocalisations. Sans parler des hausses d'impôts à venir : en particulier celle de la CSG qui va frapper tous les Français et la fiscalité des dividendes qui fera fuir les investisseurs". Le secrétaire général de l'UMP juge qu'"augmenter la CSG plutôt que la TVA, c'est taxer tous les Français, mais exonérer d'impôts les produits importés venant de pays où les charges sociales sont moins importantes. Je cherche toujours à comprendre la cohérence de la stratégie économique de François Hollande."

L'augmentation de la CSG est "la vraie décision" de cette réunion, a estimé de son côté l'ancien Premier ministre François Fillon. "On nous annonce, et cela semble être la vraie décision de cette conférence sociale même si elle n'est pas encore prise, une augmentation de la CSG", a commenté François Fillon, qui a déploré que le texte sur la hausse de la TVA pour alléger les charges sociales ait été abrogé. "On est tous d'accord pour dire que le travail ne peut plus supporter la totalité de cette protection sociale. Mais la TVA, c'était mieux que la CSG", a-t-il souligné.

La TVA, a-t-il expliqué, porte sur "une assiette plus large" et, "contrairement à ce que l'on dit, ce n'est pas injuste. On consomme en fonction de ses besoins". De plus, a argumenté l'ancien Premier ministre, "il y a un avantage avec la TVA, vous taxez les produits importés, avec la CSG, non". "La CSG, c'est vraiment une baisse du pouvoir d'achat", a-t-il encore souligné. Pour lui, une hausse de la CSG plutôt que celle de la TVA relève d'une "décision idéologique".

[Mis à jour à 11h]

A l'issu des deux jours de conférence sociale la présidente du Medef, Laurence Parisot, s'est exprimée sur l'antenne de BFMTV. Elle revient sur le discours de conclusion de Jean-Marc Ayrault qu'elle ne trouve pas satisfaisant. Elle reproche au discours du premier Minsitre de ne pas refléter ce qui avait été dit pendant les deux jours de discussion.

De même, la présidente du Medef avait regretté, mardi, que la "réalité" des entreprises n'ait pas été prise en compte lors de la conférence sociale.

"La méthode initiée par le président de la République, de concertation, d'échange, de respect à l'égard des partenaires sociaux est une bonne méthode et nous saluons le processus qui s'est déroulé pendant ces deux journées", a-t-elle déclaré. Toutefois, "nous avons un certain nombre de perplexités, quelques éléments de satisfaction, et un point de divergence", a-t-elle précisé.

"Nous sommes étonnés de constater que la feuille de route présentée par le Premier ministre (Jean-Marc Ayrault) ne tient pas compte du tout de ces réalités économiques que vivent les entreprises et singulièrement les petites et les moyennes entreprises", a poursuivi Mme Parisot. "Ce premier point est pour nous un problème et une déception", a-t-elle souligné.

Par ailleurs, "quand le Premier ministre présente une orientation de négociation sur le marché du travail en affichant uniquement des approches qui sont pour l'essentiel des rigidités nouvelles (...) nous sommes gênés et nous sommes surtout étonnés", a noté la représentante du patronat.

"C'est cette déception qui explique le fait que nous avons tardé à sortir de l'hémicycle, nous avons discuté entre nous, et d'emblée aussi nous avons discuté avec le ministre (du Travail) Michel Sapin", a expliqué Mme Parisot qui s'est longuement entretenue avec M. Sapin avant de venir au-devant des journalistes.

"Ne parlez pas de clash", a-t-elle toutefois prévenu, ajoutant vouloir "continuer à discuter": "D'ailleurs, je pense que nous allons le faire dès ce soir". "Si nous sommes très clairs, très fermes sur notre volonté d'ouvrir une négociation (sur le marché du travail), mais l'approche envisagée pour le moment n'est pas réaliste, pas conforme à ce que vivent les entrepreneurs", a-t-elle dit.

"En revanche, (...) nous avons noté avec satisfaction que le Premier ministre aborde la question du financement de la protection sociale et il le fait courageusement en imaginant un calendrier assez serré, c'est un bon signe", a-t-elle aussi souligné.

Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a dénoncé mercredi 11 juillet un "réveil tardif" de Laurence Parisot, présidente du Medef,  qui avait regretté la veille après la conférence sociale que la "réalité" des entreprises n'ait pas été prise en compte. Selon l'ancien ministre, Mme Parisot "a manqué de courage pendant cette campagne présidentielle pour alerter les chefs d'entreprises sur les dangers du programme de François Hollande pour leur compétitivité et les conséquences graves sur les salariés". "Elle a même déclaré préférer la méthode Hollande", fustige-t-il. "Le réveil aura été tardif mais Laurence Parisot a enfin compris que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault préparait une grande escroquerie sur la compétitivité des entreprises", ajoute-t-il dans un communiqué.

[Mis à jour à 10h30]

Invité sur France 2 ce mercredi matin, le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a estimé quela hausse de la CSGn'était pas inéluctable. Pourtant, cette piste pour financer la protection sociale, en réduisant les cotisations des entreprises, est de plus en plus évoquée. Elle permettrait d'obtenir rapidement des ressources, avec toutefois le risque de peser sur le pouvoir d'achat.

"Il ne faut pas faire ce type d'augmentation sans penser à la TVA." Sur Europe 1, Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, est aussi revenu sur l'augmentation de la CSG, qui semble s'imposer comme la solution pour le gouvernement actuel qui rejette la TVA sociale et fait actuellement l'objet de discussions entre les partenaires sociaux. 

[Mis à jour à 8h20]

"Il y a des raisons d'être satisfait." C'est ainsi que le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a dressé un bilan de la conférence sociale sur Europe 1 ce mercredi matin. Pour le syndicaliste, certains dossiers ont avancé : l'emploi, le SMIC, la renégociation des salaires par branche ou encore la création d'un nouveau commissariat au plan. "Maintenant, il y aura des dossiers durs", a prévenu Jean-Claude Mailly. Notamment sur les retraites, les fonctionnaires et le financement de la protection sociale.

Pour le secrétaire général de Force ouvrière, trois dossiers sont aujourd'hui prioritaires pour le gouvernement Ayrault : "la question de l'emploi et du chômage, celle du pouvoir d'achat et celle de l'avenir du service public républicain".

[Mis à jour le 11/07/2012 à 6h50]

Bernard Accoyer, l'ancien président UMP de l'Assemblée nationale, a estimé de son côté que toutes les décisions prises par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault "vont dans le sens d'une diminution du pouvoir d'achat", mardi soir à l'issue de la conférence sociale.

"J'ai peur que la méthode ne cache des décisions très douloureuses pour les salariés", a déclaré sur Europe 1 le député de Haute-Savoie. "Pour les salariés moyens ou modestes, les décisions qui sont prises vont dans le sens d'une diminution du pouvoir d'achat", a-t-il affirmé.

Bernard Accoyer a notamment énuméré "la suppression des heures supplémentaires", "l'augmentation du forfait fiscal de l'intéressement ou de la participation".

"Quand on ajoute la hausse des cotisations sociales, parce que le gouvernement a voulu diminuer, contre le bon sens, l'âge de la retraite, c'est une baisse du pouvoir d'achat qui va frapper les ménages moyens et modestes", a-t-il ajouté.

[Mis à jour 20h40]

Les réactions suite au discours de Jean-Marc Ayrault clôturant les deux jours de la conférence sociale ne se sont pas fait attendre.

Du côté de l'opposition, Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP estime dans un entretien accordé aux Echos de ce mercredi que cette conférence sociale, "c'est du cinéma" et que "tout ce qui a été fait (...) vient plomber le pouvoir d'achat" et "la compétitivité de nos entreprises". "Je suis inquiet. Tout le monde est pour une grande conférence sociale! Mais ce qui compte ce sont les décisions qui sont prises. Or on nous annonce des réformes mais pas avant un an alors qu'il y a urgence"

"Il y a un gros travail qui nous attend mais le dialogue social est apaisé donc on est plutôt satisfait ce soir", a réagi Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière. "On a le sentiment que le discours du premier ministre n'était pas prêt il y a deux jours mais a été préparé compte tenu des débats dans les conférences et ça c'est un élément intéressant. On ne sera pas d'accord sur tout mais il y a des éléments positifs", a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault s'est montré lui aussi plutôt satisfait expliquant qu'"on est sur un cap nouveau, une démarche tout à fait différente. Le fait que la place du dialogue social, des interlocuteurs sociaux soit confirmée, montre un volontarisme politique à l'égard des organisations de salariés sans comparaison avec ce que nous avons vécu ces cinq dernières années."

Il regrette néanmoins le manque de disposition pour "faire face à l'urgence, aux plans de restructuration et aux fermetures de sites. Je regrette qu'il n'y ait pas de mesures rapides à ce propos".

La présidente du Medef Laurence Parisot s'est elle aussi montrée plutôt satisfaite de la conférence sociale, notamment sur la méthode et le projet de réforme du financement de la protection sociale. Toutefois, elle note que la feuille de route du premier ministre "ne tient pas comptedes réalités que vivent les entreprises et les réformes de l'emploi risquent d'aller vers des rigidités nouvelles".

Le président de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest, a notamment noté des "aspects positifs" à ces tables rondes, attendant toutefois plus d'actions de la part du gouvernement. Il a ainsi déclaré : "Il y a des aspects positifs sur la méthode. Sur les orientations et les choix faits pour résoudre les problèmes de l'emploi nous souhaitons davantage de volontarisme et d'initiative. Le gouvernement est dans un exercice d'équilibriste compliqué qui consiste à démontrer qu'il agit quotidiennement pour résoudre les problèmes du pays et qu'il prend le temps de la concertation pour répondre aux enjeux du pays. Exemple avec le coût du travail et l'allègement des charges pour redynamiser notre économie: le Premier ministre renvoie cela à 2013 pour des décisions éventuellement en 2014. Nous espérons qu'il ne sera pas trop tard pour sauver notre économie et redynamiser l'emploi dans notre pays."

Le président de la CFTC, Philippe Louis, a quant à lui trouvé ces deux jours de discussions très positifs, parlant même "de renouveau du dialogue social". Selon lui, "les salariés sont enfin pris en compte. Cela fait longtemps qu'on demande que des négociations soient enfin rouvertes sur la pénibilité, que nous disons que les CDD sont vraiment un fléau et là enfin on est entendu. On a l'impression d'arriver à un renouveau du dialogue social. Les partenaires sociaux et le pluralisme sont reconnus."

Quant au secrétaire général de l'Unsa, Luc Bérille, il a estimé que "cette conférence augure bien de la suite", expliquant que "de nouveaux rendez-vous nous sont fixés. C'est un défi qui nous est lancé pour savoir si nous serons en mesure de rentrer dans cette nouvelle ère de démocratie sociale à laquelle nous aspirons", ajoutant qu'il ne sous-estime pas les difficultés, mais qu'ils sont prêts à relever le défi.

Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, a elle aussi estimé qu'il y avait eu un renouveau du dialogue social, déclarant : "Le dialogue social est renouvelé aujourd'hui. Un certain nombre de chantiers ont été ouverts, sur l'emploi, les retraites, la formation tout au long de la vie. Il y a beaucoup d'actes et de mesures qui sont attendus car le dialogue social doit répondre aux besoins de notre société.

Elle a toutefois noté quelques manques lors de cette conférence sociale : "Il y a aussi des absences: nous aurions aimé l'ouverture rapide de discussions sur l'emploi public et sur les salaires des agents de la fonction publique. Nous continuerons de porter les dossiers qui n'ont pas été ouverts aujourd'hui concrètement par le Premier ministre."

[Mis à jour à 6h]

Les partenaires sociaux ont salué unanimement la reprise du dialogue.


Conférence sociale : les partenaires sociaux...par LeNouvelObservateur

[Mis à jour le 10 juillet]

François Hollande a insisté sur la nécessité de «trouver les nouveaux modes de financement et les nouvelles organisations de notre modèle social». selon lui, «Nos systèmes sociaux ont été imaginés dans un tout autre contexte que celui d'aujourd'hui, sur la base de besoins bien différents, a-t-il rappelé. Nos mécanismes de solidarité seront menacés si nous ne savons pas les faire évoluer, les faire progresser.» Une obligation, «un grand défi» qui passe par la restauration de la compétitivité des entreprises françaises et notamment de celles exposées à la concurrence internationale, et donc la nécessité d'une «réforme du financement de la protection sociale pour qu'il ne pèse pas seulement sur le travail». Autrement dit, le président ayant réaffirmé son hostilité à la TVA sociale, via un transfert des charges sociales vers une assiette plus large, type CSG ou fiscalité verte.

[Mis à jour à 20h50]

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a quant à lui estimé que le climat de la table ronde à laquelle il avait participé ce lundi avait été "très constructif" ajoutant que "chacun essaie de trouver des solutions pour sortir le pays de la difficulté, notamment sur le plan industriel".

[Mis à jour à 19h45]

Les syndicats ont indiqué à l'issue de la première journée de la conférence sociale ce lundi que le financement de la protection sociale devrait faire l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux en 2013 afin d'inclure une éventuelle réforme dans le budget de la sécu 2014.

"Cela va commencer en septembre et probablement la première grande concertation (aura lieu) en février 2013 sur la protection sociale", a précisé Pascale Coton (CFTC), qui participait à la table ronde sur la protection sociale.

Elle a ajouté en ce qui concerne une éventuelle hausse de la CSG pour financer la protection sociale : "il n'y a pas eu de piste de donnée au niveau du gouvernement, on sent qu'ils sont là pour écouter, pour recentrer les choses".

[Mis à jour à 19h35]

À l'issue de la première journée de la conférence sociale, le ministre du Travail, Michel Sapin a affirmé qu'il était trop tôt pour dire "où sont les convergences", sur l'ensemble des sujets abordés par les partenaires sociaux et le gouvernement.

"Il y a encore demain matin qui est un moment très important, où à partir des analyses des constats qui ont été faits cet après-midi, des convergences pourront, je l'espère, se mettre en oeuvre", a expliqué le ministre. "Il reviendra au Premier ministre (Jean-Marc Ayrault) de dire très précisément sur quoi, comment et suivant quel calendrier les décisions seront prises."

[Mis à jour à 18h30]

L'opposition continue de critiquer la méthode du gouvernement socialiste concernant la conférence sociale ouverte ce lundi. Le Secrétaire national de l'UMP Geoffroy Didier explique donc que "pour mieux masquer son incapacité à régler les urgences nationales, le nouveau pouvoir exécutif a ainsi choisi de réduire la conférence sociale en événement mondain pour nouveaux ministres en quête de médiatisation", ajoutant que "les partenaires sociaux, et à travers eux les demandeurs d'emploi comme l'ensemble des entreprises, en seront les premières victimes."

[Mis à jour à 14h]

L'ancienne ministre UMP du Budget Valérie Pécresse redoute que la conférence sociale ne fasse une "victime, l'emploi" et met en garde contre une réunion qui ne donnerait lieu qu'à des "palabres"."J'ai peur que cette conférence sociale ne fasse une victime : l'emploi", a-t-elle dit lundi sur France Inter.

Le Président de la République, François Hollande a ouvert lundi 9 juillet la grande conférence sociale, au siège économique, social et environnemental au Palais d'Iéna, à Paris. Au coeur de cette rencontre inédite, le chef de l'Etat est revenu sur certaines de ses promesses de campagne et en particulier le contrat de génération. Il a notamment émis le souhait de voir ce dispositif entrer en vigueur dès le début 2013, les modalités restant à définir avec l'ensemble des participants à ce sommet social. Principale annonce de cette réunion, le contrat de génération devrait consister à favoriser les entreprises embauchant un jeune tout en gardant un sénior.

Dans le même temps, il a annoncé vouloir inscrire le rôle du dialogue social dans la constitution. "Il n'y aura pas de loi dans le domaine de vie économique et sociale sans dialogue social" a-t-il précisé..

Autre thème abordé par François Hollande : "la formation et le développement des compétences". Objectif : offrir aux travailleurs une "deuxième voire une troisième chance". Réapprendre à "accompagner les salariés". Le chef de l'État souhaite également "aider les entreprises à traverser les périodes de baisse d'activité", notamment "en s'inspirant des accords négociés, expérimentés dans certaines régions". Hollande fait allusion aux accords compétitivité-emploi, mis en place sous Nicolas Sarkozy.

Sept tables rondes qui auront lieu à huis clos, deux demi-journées - lundi après-midi et mardi matin - axées chacune sur un thème, placées sous la houlette d'un ministre. 

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