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MySpace en déroute

MySpace, officiellement à vendre, s'apprête à licencier la moitié de ses effectifs. Pourquoi certaines entreprises innovantes meurent précipitamment sur le Web ?

Le pionnier des réseaux sociaux aurait perdu 100 millions de dollars sur la dernière année fiscale. Son audience, au sommet au début des années 2000, est en chute libre depuis l'avènement de Facebook. Aujourd'hui, MySpace, acheté 580 millions de dollars par Rupert Murdoch, est à vendre.

Comment expliquer la brutale descente aux enfers de start-ups ayant connu une croissance éclair dès les premiers mois de leur existence ? Le Nouvel économistese penche sur le sujet et distingue plusieurs facteurs de risque : une fausse bonne idée, un mauvais timing d'apparition sur la Toile, un manque de souffle ou encore un déficit d'investissements.

Second Life, par exemple, appartient à la première catégorie. Le site permettant de se créer une seconde vie virtuelle a lassé les internautes et a dû se réorienter vers la formation à distance. Résultat: un tiers des salariés licenciés. Lycos est un autre exemple d'échec retentissant: vendu 12,5 milliards de dollars à Terra Nova, le moteur de recherches repose désormais dans les abîmes du Net à cause d'acquisitions hasardeuses et du manque de clarté de son projet.

D'autres jeunes pousses sont apparues trop vite, à une époque où le nombre d'internautes et la sécurisation des modes de paiement sur Internet étaient trop faibles. Des sites d'achats groupés ou de vente de produits pour animaux en ont fait l'amère expérience. Certains d'entre eux avaient pourtant réussi à lever des centaines de millions de dollars.

Enfin, le manque d'innovation peut être fatal, et il guette même les fleurons du Net. MSN et AOL n'ont plus leur lustre d'antan, et même le mastodonte Google pourrait se faire damer le pion par Facebook, une entreprise ayant encore conservé son "esprit start-up" désormais valorisée 83 milliards de dollars.

Lu sur Le Nouvel Economiste

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