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L'Etat pourrait entrer au capital de PSA Peugeot Citroën
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Interventionnisme

Un sauvetage qui se ferait en échange d'engagements sur la production du constructeur dans l'Hexagone, selon La Tribune.

PSA Peugeot-Citroën, dans une situation financière périlleuse avec des pertes d'un milliard d'euros par semestre, appelle les pouvoirs publics à l'aide. "Philippe Varin (président de PSA, ndlr) demande un prêt. Si l'Etat engage de l'argent public, il doit inscrire son engagement dans les comptes de l'entreprise", affirme Philippe Bonnin, que le journal économique présente comme un "homme politique socialiste influent et fin connaisseur de l'industrie automobile". Il a rencontré le conseiller du ministre de l'Economie et le conseiller du ministre du Redressement productif travaillant sur le dossier.

"Je suis pour un prêt participatif. Oui à une aide contre une participation au capital. L'Etat américain a bien le tiers de GM. Et le fait que l'Etat allemand de Basse-Saxe détienne 20% de Volkswagen n'empêche pas la prospérité insolente de ce constructeur", insiste Philippe Bonnin, par ailleurs maire de Chartres-de-Bretagne, où se situe une usine PSA.

L'Etat, qui détient déjà 15% de Renault, pourrait donc entrer au capital de PSA avec une participation plus forte que GM, qui possède seulement 7% du capital. L'Etat aurait alors plus que son mot à dire sur les restructurations en vue. PSA veut notamment fermer son site d'Aulnay en région parisienne.

Lu sur La Tribune

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