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Eurobonds : la France recule face à l’Allemagne
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Terrain d'entente

Jean-Marc Ayrault a reconnu qu’il faudrait des années avant de pouvoir introduire des euro-obligations.

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a fait un pas vers Angela Merkel. Dans une interview à l’hebdomadaire allemand Die Zeit, il a admis qu’il faudrait des années et davantage d’intégration politique au sein de l’Europe avant de pouvoir introduire des euro-obligations. "Je souhaite que nous parlions des eurobonds à Bruxelles comme d'une perspective. Le système de mutualisation de la dette exige une plus grande intégration politique qui est nécessaire. Cela prendra sans doute plusieurs années. Cependant, sans attendre, il faut agir", a-t-il dit à l'hebdomadaire à paraître jeudi.

Une déclaration qui devrait réjouir la chancelière allemande qui refuse la mutualisation de la dette tant que les États n’auront pas consenti des transferts de souveraineté.

Jean-Marc Ayrault a évoqué la question bancaire. "Nous devons aller vers une supervision bancaire commune, avec un système européen de garantie des dépôts. Nous pouvons aussi trouver des solutions pour faciliter l'accès au financement des Etats, par exemple par des émissions à court terme ou par la proposition des Sages allemands sur le fonds d'amortissement", a-t-il détaillé.

Le Premier ministre français a également affirmé qu’il voulait que le rôle du Mécanisme européen de stabilité (MES) soit "renforcé".

A huit jours d’un sommet des dirigeants européens à Bruxelles, Jean-Marc Ayrault s’est toutefois montré optimiste : "Je ne doute pas que nous parvenions à un accord lors du sommet de Bruxelles". "C'est ce que nous souhaitons. Il est essentiel que sortent de ce Conseil des décisions qui redonnent confiance aux peuples et dessinent les perspectives du projet européen. En effet, il faut redonner toute sa force à l'idée européenne, affaiblie par les risques liés à la crise de l'euro et par l'absence de croissance", a-t-il également déclaré.

Lu sur TF1 News

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