L'hebdo allemand Der Spiegel écrit que plusieurs pays européens ont refusé d'acheter plus de vaccin américain/allemand Pfizer/BioNTech car il y avait aussi des commandes faites au français Sanofi<!-- --> | Atlantico.fr
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Vaccin Pfizer/BioNTech
Vaccin Pfizer/BioNTech
©Justin TALLIS / AFP

Polémique

Clément Beaune secrétaire d'État chargé des affaires européennes a démenti que la France ou aucun pays n'aient demandé de baisser le nombre de doses achetées

 Le ministre allemand de la Santé Jens Spahn, selon Der Spiegel, aurait fait pression pour acheter davantage de doses de vaccin Pfizer/BioNTech "mais il n'a finalement pas réussi à l'emporter en raison de l'opposition de plusieurs pays membres de l'UE - en partie, apparemment, parce que l'UE n'avait commandé que 300 millions de doses à la société française Sanofi. "C'est pourquoi acheter plus d'une entreprise allemande n'était pas dans les cartes", dit un initié familier avec les négociations. La Commission européenne a nié cette version des événements, affirmant qu'il n'est pas vrai que Paris a pris des mesures massives pour protéger Sanofi."

Etonnant de voir Spahn parler "d'entreprise allemande" alors que le vaccin associe le géant américain Pfizer (88.000 personnes dans plus de 150 pays dont la France) à la petite société allemande BioNTech (1.300 personnes)

Sur France Inter, le secrétaire d'État chargé des affaires européennes Clément Beaune a vigoureusement démenti les infos de Der Spiegel : « C’est du grand n’importe quoi. Jamais la France ni aucun pays n’a demandé de baisser le nombre de doses des contrats qu’on aurait signés. C’est faux. Il ne faut pas mentir sur ces choses-là »

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