Coronavirus : comparée à ses voisins européens, la France occupe « une position intermédiaire » en matière de mortalité mais la chute du PIB a été particulièrement forte<!-- --> | Atlantico.fr
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Rapport d'étape de la mission chargée d’évaluer la gestion de la crise sanitaire due au nouveau coronavirus
Rapport d'étape de la mission chargée d’évaluer la gestion de la crise sanitaire due au nouveau coronavirus
©Lara Balais / AFP

Bilan

Le rapport de la mission d’évaluation de la gestion de la crise du coronavirus mandatée en juin par Macron constate l'impact économique de « l'intensité des mesures de confinement, (durée, périmètre et ampleur) imposées dans les premiers mois de la pandémie »

La mission d’évaluation de la gestion de la crise du coronavirus, mandatée en juin par Emmanuel Macron, le groupe de cinq experts présidé par l’infectiologue suisse Didier Pittet,  remettra son rapport final au mois de décembre.  Mais elle a dénoncé mardi dans un rapport d’étape des « défauts manifestes d’anticipation, de préparation et de gestion » dans les aspects sanitaires note Le Monde.

Comparée à ses voisins européens, la France, du point de vue sanitaire est dans la moyenne. Elle occupe « une position intermédiaire » en matière d’excès de mortalité, le rapport calcule notamment que la France est restée pendant 68 jours au-dessus du seuil d’un décès lié au Covid-19 par million d’habitants, contre 44 jours en Allemagne, mais 97 en Italie, 100 en Espagne et 183 aux Etats-Unis.

En matière économique, la mission remarque que la chute du PIB été "particulièrement forte", comparable à celle "constatée au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie", ajoute BFM TV :  "le rapport pointe du doigt le fait que les autorités, après avoir assuré que les masques étaient inutiles pour les non-soignants, ont généralisé leur usage en septembre. Les experts chapeautés par Didier Pittet ajoutent qu'il y a eu "un manque de pédagogie sur la pertinence des mesures mises en œuvre" et "une communication insuffisamment tournée vers les jeunes".

Le rapport dénonce la complexité  due à "l'éclatement de l'expertise scientifique, diluée en une foule d'agences (SPF, ANSM, HAS, académies, HSCP, sociétés savantes…), a renforcé les « rigidités institutionnelles », la création du Conseil scientifique (dont la qualité du travail est soulignée) n'ayant abouti qu'à accroître la complexité d'ensemble." ajoute Le Point

Les experts soulignent une série de « faiblesses structurelles » "qui ont grippé la gouvernance : une gestion de crise désorganisée, notamment au niveau interministériel ; des relations complexes entre les différentes agences sanitaires et leur ministère de tutelle ; des administrations peu efficaces en matière de logistique et d'approvisionnement".

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