Attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo : l'assaillant a reconnu être âgé de 25 ans et non de 18<!-- --> | Atlantico.fr
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©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

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Le procureur national antiterroriste a donné une conférence de presse ce mardi au cours de laquelle il a apporté des précisions sur le profil de l'auteur de l'attaque près des anciens locaux de Charlie Hebdo.

L'auteur de l'attaque au hachoir rue Nicolas-Appert le vendredi 25 septembre, à Paris, a reconnu être âgé de 25 ans et non 18. Cette information a été donnée par le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard au cours d'une conférence de presse, ce mardi 29 septembre.

L'auteur présumé de l'attaque se présentait au départ comme un Pakistanais de 18 ans. Il pensait s'attaquer à Charlie Hebdo. Son attaque, près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique, a fait deux blessés graves.

Lors d'une conférence de presse, Jean-François Ricard a annoncé que l'une des victimes de l'attaque qui s'est produite vendredi à l'ancien siège de Charlie Hebdo est toujours hospitalisée, et se trouve "dans un état très grave", entraînant au moins trois mois d'incapacité de travail. La seconde personne blessée, une femme, a encore "plusieurs plaies et fractures au visage", entraînant huit jours d'incapacité temporaire de travail.

Le procureur national antiterroriste a précisé que l'attaque, "d'une extrême violence", a eu lieu entre 15 et 20 secondes.

L'auteur "a laissé un sac dans lequel on a retrouvé des bouteilles de White Spirit", ainsi que des cartes SIM, des billets de train Paris-Annecy, datés du 3 septembre. "L'arme du crime a été retrouvée boulevard Richard Lenoir."

"Son projet était d'entrer dans les ex-locaux de Charlie Hebdo, et de les incendier avec du white spirit".

L'auteur des faits, âgé de 25 ans donc, est "inconnu des services de renseignement", selon le procureur, précisant que ce dernier n'a "fait allégeance à aucun parti ou mouvement en particulier."

Le mis en cause regardait abondamment des vidéos d’un chef religieux qui organisait des rassemblements au Pakistan à la suite de la republication des caricatures de Mahomet, d'après le procureur. 

Le Figaro

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