Coronavirus à New York : des prisonniers creusent des fosses communes sur le site de Hart Island<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Coronavirus à New York : des prisonniers creusent des fosses communes sur le site de Hart Island
©David Dee Delgado / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Urgence sanitaire

Les enterrements à Hart Island se multiplient en raison du coronavirus. Des prisonniers de Rikers Island participent à cet effort. La ville de New York est particulièrement touchée par l'épidémie de Covid-19.

Des images saisissantes ont été relayées depuis les Etats-Unis. Selon des informations de la BBC, la ville enterre ses morts dans de vastes fosses communes, sur l'île de Hart Island, à côté du quartier du Bronx.

Les opérations sur l'îlot de 1,6 km de long et de 500 mètres de large sont passées d'un jour par semaine à cinq jours par semaine. En moyenne, 24 enterrements seraient réalisés sur ce site chaque jour. Ces opérations sont menées par des détenus en tenue de protection sur l’île de Hart Island. 

La ville de New York est devenue le centre de l'épidémie de Covid-19 aux Etats-Unis. L'Etat de près de 20 millions d'habitants comptabilise désormais plus de 7.000 morts.

Depuis près d'un siècle et demi, les corps des personnes non-réclamées y sont enterrés ainsi que les personnes et les familles qui ne peuvent pas se payer de funérailles.

Ces images surréalistes tournées par un drone et relayées par la BBC proviennent de Hart Island, au large du Bronx. Cette zone est utilisée depuis plus de 150 ans par les responsables de la ville comme lieu de sépulture de masse pour ceux qui n'ont pas de proches parents. Les prisonniers de Rikers Island effectuent cette mission délicate de ces enterrements mais la charge de travail est telle qu’elle a récemment été prise en charge par des entrepreneurs.

Le maire de New York, Bill de Blasio, a précisé que des "enterrements temporaires" pourraient être nécessaires jusqu'à la fin de la crise.

BBC

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !