La Russie développe une solution numérique basée sur la géolocalisation afin de tracer le coronavirus<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
High-tech
La Russie développe une solution numérique basée sur la géolocalisation afin de tracer le coronavirus
©

Géo-coronavirus

L'exploitation des données de géolocalisation des smartphones pourrait permettre de faciliter l'endiguement du virus en Russie.

On connait l'habileté russe dans le domaine du cyber, de l'IA et le spectre électromagnétique notamment via l'excellence de ses forces armées dans le domaine. Or, cette appétence pour les technologies numériques est en passe d'être mise au service de la réponse à l'épidémie de Covid-19.

Le Premier ministre russe, Mikhail Michoustine, a en effet chargé son gouvernement de développer un système de traçage des personnes exposées au virus afin de les en informer et de les inciter à rentrer se confiner afin de limiter la propagation. Le système fonctionnerait à partir de la collecte et la fusion des données de géolocalisation.

On ne sait pas encore sur quelle plateforme fonctionnerait le système (une application ?), mais le gouvernement russe tablerait sur l'exploitation des données de géolocalisation fournies par les opérateurs téléphoniques et recoupées avec la mise à jour des cas testés positifs au virus. Dès lors une personne passée à proximité d'un individu présumé malade serait mise au courant et, a priori, convaincue de rentrer chez elle.

Il est à noter que la Russie n'est pas la seule à développer ce genre de solutions, Israël et la Corée du Sud en ayant fait autant. La France tâche également de développer un système similaire, il serait alors très utile pour les scientifiques mais pourrait poser problème au regard de la protection des données personnelles.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !