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A Munich, Macron plaide pour une Europe forte
©CHRISTOF STACHE / AFP

L'Europe en questions

Dans un dialogue de plus d’une heure avec Wolfgang Ischinger, président de la conférence, devant plus de 500 leaders du monde de la politique, de l’économie et de la société civile Emmanuel Macron a plaidé pour "une Europe plus souveraine, unie et démocratique, [afin qu'elle soit] une puissance politique et stratégique".

Pour sa première participation à la conférence de Munich, dans laquelle se retrouvent du 14 au 16 février plus de 500 leaders du monde de la politique, de l’économie et de la société civile, Emmanuel Maceron a plaidé ce samedi 15, pendant plus d'une heure, pour une Europe "puissante". Le président français a de nouveau fait part de ses "impatiences" sur "l'amplitude et la rapidité de la réalisation de nos projets européens", lançant un enième appel du pied à la chancelière allemande Angela Merkel, peut encline à donner suite aux projets franco-allemands depuis l'arrivée à l'Elysée de l'ancien ministre de l'économie. 

"Je vois qu’en Europe nous continuons la consolidation budgétaire" alors que, dit-il, la Chine et les États-Unis "ont fait le choix d’augmenter très fortement leur dépense publique". Emmanuel Macron n'a eu de cesse d'attaquer les positions allemande sur l'Europe depuis 10 ans, qu'il tente, pour l'instant en vain, de faire évoluer. Ainsi, le président franaçis n'a pas hésiter à remettre le dossier russe sur la table. L’Europe doit réengager un "dialogue stratégique avec la Russie" sur les conflits gelés, le cyberespace et la maîtrise des armements a plaidé Emmanuel Macron. "Je ne suis pas pro-russe, je ne suis pas antirusse, je suis pro-européen !", a-t-il martelé en reprenant une formule déjà utilisée lors de son récent voyage en Pologne.

Le discours offensif d'Emmanuel Macron en terre allemande s'explique sans doute par la situation délicate que traverse la majorité d'Angela Merkel, ébranlé par les conflits internes et la récente défection de la tête de la CDU de sa succécesseur désignée à la chancellerie, Annegret Kramp-Karenbauer. 

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