Uber reconnaît que 6.000 agressions sexuelles ont été signalées en deux ans aux Etats-Unis<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Uber reconnaît que 6.000 agressions sexuelles ont été signalées en deux ans aux Etats-Unis
©ROBYN BECK / AFP

#UberCestOver

Uber vient de révéler que près de 6.000 agressions sexuelles ont été rapportées par des utilisateurs ou des conducteurs de son service aux Etats-Unis en 2017 et 2018. Ces informations ont été communiquées jeudi dans un rapport sur la sécurité publique.

Uber vient de communiquer des chiffres sur les agressions sexuelles rapportées par des utilisateurs de son service. Le groupe de VTC a enregistré 235 viols l'année dernière. Les autres agressions sont réparties entre différentes catégories d'attouchements ou de tentatives d'attouchements ou de pénétration de zones sexuelles ou non sexuelles. 

Uber a comptabilisé 3.000 "attouchements non consensuels d'une partie sexuelle du corps" sur les deux ans.

 Selon Uber, "ces incidents ont été signalés sur 0,00002% des courses. Bien que rares, chacun de ces rapports représentent un individu qui a partagé une expérience très douloureuse. Même un seul signalement serait un signalement de trop". 

Le rapport d'Uber révèle également que 107 personnes sont mortes suite à des accidents en 2017 et 2018, lors de trajets commandés sur son application. 19 personnes ont été tuées lors d'agressions liées à des voyages sur Uber sur cette période de deux ans : huit passagers, sept chauffeurs et quatre personnes extérieures.

Uber publie ce rapport pour la toute première fois. 

Le concurrent d'Uber, Lyft, est aussi visé par de nombreuses plaintes pour des cas d'agressions sexuelles. 

Les actions en justice ont conduit les deux entreprises à mettre en place des mesures afin de mieux assurer la sécurité des passagers.

En France, les témoignages de femmes agressées lors de trajets en VTC se multiplient également. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages sont relayés avec la formule #UberCestOver.  

Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !