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Deux tiers des Français ont déjà renoncé à se faire soigner
©JEFF PACHOUD / AFP

Drame

Les délais d'attente trop longs pour obtenir un rendez-vous et le manque de médecins à proximité sont les principales raisons invoquées.

En pleine crise dans les hôpitaux, France Assos santé, qui regroupe 85 associations de malades et porte la voix des patients auprès des pouvoirs publics, a lancé une étude sur l'accès aux soins. Les résultats sont sidérants et montrent que la médecine de ville est loin d'être épargnée par les difficultés. Leur enquête, menée par BVA, montre que près des deux tiers des Français (63%) ont déjà dû renoncer à des soins, soit pour des raisons économiques, soit à cause de la difficulté à obtenir une consultation dans un délai raisonnable.

44% des personnes interrogées ont invoqué des délais d'attente trop longs pour obtenir un rendez-vous, et 25% un manque de médecins à une distance raisonnable de leur domicile. Mais ils sont aussi  45% à invoquer des difficultés financières : 41% regrettent un reste à charge trop important et 30% expliquent l'impossibilité pour eux d'avancer les frais. Les sondés sont 67% à avoir été confrontés au moins de temps en temps à des dépassements d'honoraires pour consulter un spécialiste, et 58% estiment que leur reste à charge a augmenté au cours des dernières années.

Sans surprise, le renoncement aux soins touche plus fortement des catégories fragiles : jeunes, habitants des zones rurales, personnes en situation de handicap ou modestes. Parmi cette dernière catégorie, un fait alarmant : un quart des bénéficiaires de la CMU-C ou de l'aide à la complémentaire santé (ACS) se sont déjà vu refuser un rendez-vous à cause de leur statut.

Ce sondage a été réalisé en ligne les 5 et 6 novembre auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, méthode des quotas

Le JDD

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