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Recep Tayyip Erdogan menace les combattants kurdes en cas de non-respect de l’accord
©ADEM ALTAN / AFP

Cessez-le-feu

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé samedi d'"écraser les têtes" et d’éliminer les combattants kurdes qui ne se retireraient pas des zones frontalières de la Turquie dans le nord-est de la Syrie dans un délai de 120 heures.

Un accord obtenu jeudi par le vice-président américain Mike Pence lors d'une visite à Ankara prévoit la suspension pour 120 heures de l'offensive turque lancée le 9 octobre. Il est également prévu de mettre fin à cette offensive si les forces kurdes des YPG, considérées comme "terroristes" par Ankara, se retirent pendant cette période des zones frontalières de la Turquie dans le nord-est de la Syrie.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé ce samedi d'"écraser les têtes" des combattants kurdes dans le nord-est de la Syrie s'ils ne se retirent pas de la zone dans le délai qui va toucher à sa fin ce mardi. 

"Dès que le délai de 120 heures expire, nous reprendrons là où nous nous étions arrêtés et continuerons à écraser les têtes des terroristes".

Erdogan s’est exprimé lors d’un discours dans la ville de Kayseri, en Anatolie.

Le dirigeant turc a affirmé avoir informé son homologue américain Donald Trump, ce vendredi dans un entretien téléphonique, de son intention de reprendre l'offensive faute d'un retrait des forces kurdes dans le délai imparti.

La Turquie a démenti ce samedi avoir bloqué le retrait des forces kurdes dans le nord-est de la Syrie. Le commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les combattants Kurdes des YPG, a accusé vendredi la Turquie de saboter un accord de trêve dans le nord de la Syrie, en empêchant leur retrait de la ville assiégée de Ras al-Aïn.

Le Figaro

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