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Tuerie à la préfecture de Paris : les mesures de détection de la radicalisation vont être réévaluées
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Réaction

Dans une interview au JDD, le Premier ministre dévoile plusieurs mesures après l'attaque de la préfecture de police qui a fait 4 victimes.

Alors qu’une partie de la droite et de l’extrême droite demandent la démission du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner et l’ouverture d’une enquête parlementaire, après la tuerie de jeudi à la préfecture de police de Paris, le Premier ministre Edouard Philippe, dans un entretien au JDD, défend son ministre. "J'ai toute confiance en Christophe Castaner, qui a fait état de ce qu'il savait au moment où il s'est exprimé. Il est dans le rôle qui est celui du ministre de l'Intérieur dans de telles circonstances", estime le Premier ministre.

Dans cet entretien, il annonce aussi des mesures suite à la tuerie. "On me dira que le risque zéro n’existe pas, c’est vrai, mais c’est notre responsabilité de ne jamais accepter d’éventuels défauts et de toujours resserrer les mailles du filet. Pour tous les services de renseignement, la détection des menaces internes est une priorité absolue. En particulier, aucun signal de radicalisation ne peut être méconnu ni rester sans réponse", déclare Edouard Philippe au JDD.

Deux missions confiées à l’Inspection générale du renseignement sur la détection d’éventuels signes de radicalisation d’agents chargés de la lutte antiterroriste vont être lancées.

La première concerne la direction du renseignement de la préfecture de police, où travaillait Mickaël Harpon au sein des services informatiques.  D'ici la fin du mois, les inspecteurs vont examiner les outils et les procédures en place pour détecter les signes de radicalisations parmi les fonctionnaires et vérifieront s’ils sont bien mis en œuvre. 

La seconde mission visera l’ensemble des services de renseignement associés à la lutte antiterroriste. Avant la fin de l'année, les inspecteurs devront s'assurer que tous les cas d’agent posant problème ont bien été traités et en réévaluer d’autres si nécessaire.

Ces deux missions se traduiront par des propositions de remise à niveau des procédures de détection de la radicalisation au sein des services de renseignements, précise le journal.

Le JDD

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