La France "multiplie les démarches" pour éviter la peine de mort aux djihadistes français en Irak<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Terrorisme
La France "multiplie les démarches" pour éviter la peine de mort aux djihadistes français en Irak
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Position difficile

Jean-Yves Le Drian a rappelé que la France était opposée à la peine de mort, mais a souligné que c'était à la justice irakienne de juger les djihadistes étrangers.

Interrogé mardi matin sur France Inter, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a réaffirmé l'opposition de Paris à la peine capitale pour ses ressortissants. "Nous multiplions les démarches pour éviter la peine de mort" aux Français en Irak a-t-il déclaré. Le chef de la diplomatie française a par ailleurs réitéré la politique de Paris consistant à refuser le retour et le jugement de ses ressortissant en France.

"Il y a deux principes, qui ne sont pas contradictoires, estime Jean-Yves Le Drian. Le premier, c'est que ces terroristes-là, parce qu'il s'agit bien de terroristes, qui nous ont attaqués et qui ont été semeurs de mort en Irak, doivent être jugés là où ils ont commis leur crime. Et donc c'est à la justice irakienne de les juger. Deuxièmement, nous sommes tout à fait opposés à la peine de mort. Et nous le disons, y compris pour ces quatre personnes."

Kévin Gonot, Léonard Lopez, Salim Machou et Mustapha Merzoughi, ont été condamnés à mort dimanche en Irak. Mardi 28 mai, deux Français ont également écopé de la peine capitale.  Ils ont 30 jours pour faire appel.

Selon la loi irakienne, toute personne ayant rejoint une organisation "terroriste" est susceptible d'être condamnée à mort. 500 étrangers suspectés d'avoir fait partie de Daesh ont déjà été condamnés mais aucun n'a pour l'instant été exécuté.

BFM

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !