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Etat islamique : un "mécanisme juridictionnel" international à l'étude pour juger les djihadistes
©JOHN THYS / AFP

TPI

Ce dispositif pourrait ressembler à ce qui a été fait pour le Kosovo, ou sur le continent africain, explique le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dans une interview au Parisien.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a répondu aux questions du Parisien ce dimanche, dans un entretien balayant de nombreux sujets, de la libération des otages au Burkina Faso, aux crises internationales, en passant par les ventes d’armes au Yémen ou les élections européennes.

Sur le retour des djihadistes de Syrie, le ministre rappelle sa position : "les Français qui ont combattu dans le califat de Daech, hommes ou femmes, doivent être jugés là où ils ont commis leurs crimes". Si pour l’Irak, "il y a une justice irakienne", c'est plus compliqué en Syrie "parce que c’est un pays toujours en guerre". Jean-Yves Le Drian explique donc qu'un  "mécanisme juridictionnel spécifique" est à l'étude.

Refusant l'expression de "tribunal de Nuremberg des djihadistes", qu'il trouve "trop lourde historiquement", Jean-Yves Le Drian précise qu'il y a "d’autres exemples de dispositif judiciaire à dimension internationale, du type de ce qui a été fait pour le Kosovo, ou sur le continent africain". 

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), coalition arabo-kurde qui a mis fin au califat de l'EI en Syrie, réclament la mise en place d'un tribunal international spécial, basé dans le nord-est de ce pays, pour juger les crimes commis par l'organisation djihadiste.

Le Parisien

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