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Union européenne :  l’Allemagne répond à la France après la tribune d'Emmanuel Macron aux citoyens d'Europe
©TOBIAS SCHWARZ / AFP

Bras de fer

Après l’appel aux citoyens d’Europe lancé par Emmanuel Macron, la dauphine d’Angela Merkel répond avec une tribune différente sur la question sociale en Europe.

Les Allemands parlent aux Français. Après l’appel aux citoyens d’Europe lancé par Emmanuel Macron, c’est maintenant l’autre côté du Rhin qui s’exprime. La cheffe du parti conservateur allemand et dauphine d’Angela Merkel va publier une tribune différente de celle du chef de l’Etat Français sur la question sociale en Europe mais qui s’inscrit dans la continuité de cette dernière sur le volet sécuritaire.
Annegret Kramp-Karrenbauer dans sa tribune intitulée « Bien faire l'Europe» elle explique que « Notre Europe doit devenir plus forte » pour faire face à un monde qui serait miné par les replis protectionnistes et nationalistes.
La dauphine, dans l’optique des élections fin mai estime que « le président français Emmanuel Macron a adressé un appel aux citoyens de l'Europe il y a quelques jours disant qu'il y avait urgence à agir. Il a raison ». La cheffe de la CDU (Union chrétienne-démocrate) dit vouloir garantir les bases de la prospérité européenne et préconise notamment la création d’un « marché commun pour les banques » et plaide pour un « pacte européen du climat ».

Par contre, l’idée d’un salaire minimum européen est clairement rejetée et AKK (son surnom) met en garde contre le spectre d’une mutualisation des dettes. Elle juge : « Nous devons nous appuyer de manière conséquente sur un système de subsidiarité et de responsabilités propres », a-t-elle estimé. « Le centralisme européen, l'étatisme européen, la mutualisation des dettes, l'européanisation des systèmes sociaux et du salaire minimum seraient la mauvaise voie ».

Sur la sécurité elle donne raison à Emmanuel Macron et assure qu’ « en Europe  nous avons besoin de frontières extérieures plus sûres ». Elle remet aussi sur le tapis la réclamation de l’Allemagne d’avoir un « siège permanent commun au Conseil de sécurité » des Nations-Unies. Vieille revendication de l’Allemagne alors que la France ne souhaite pas partager le sien.

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