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Bruno Le Maire n'est pas opposé à une baisse de la TVA sur certains produits
©LUDOVIC MARIN / AFP

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Le ministre de l'Economie a reconnu "un manque de cohérence sur les taux de TVA" ce dimanche sur France Inter.

C'est l'une des revendications votées lors de l'émission co-animée par Marlène Schiappa et Cyril Hanouna : la baisse de la TVA, voire la suppression de cette taxe, sur les produits de première nécessité. 

Interrogé à ce sujet ce dimanche, lors d'une interview sur France Inter, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est dit "ouvert à toutes les propositions". Reconnaissant un "manque de cohérence sur les taux de TVA", et a promis : "Nous verrons ce que les Français nous demandent à la fin du grand débat national comme priorité absolue et nous en tiendrons évidemment le plus grand compte."

Reste que les marges de manoeuvre du gouvernement sont limitées. Selon une directive européenne de 2006, le taux de TVA réduit ne peut être inférieur à 5%, à l'exception de certains secteurs/produits taxés à 2,1%, comme la presse ou les médicaments remboursés par la Sécurité sociale. Trois pays appliquent une TVA à 0% sur les produits alimentaires de base (l'Irlande, Malte et le Royaume-Uni), mais cela s'explique par le fait que ce taux 0 a été mis en place avant qu'ils intègrent le marché unique européen.

Autre limite : le coût d'une telle mesure et son impact limité. "À chaque fois qu'on bouge un taux de TVA, cela coûte des centaines de millions ou des milliards d'euros au contribuable et au Trésor public. Il faut qu'en regard de cela, les Français puissent se dire que cela améliore vraiment leur vie quotidienne", prévient Bruno Le Maire. Un exemple récent le montre : la baisse de la TVA dans le secteur de la restauration, en juillet 2009, de 19,6 % à 5,5 %, n'a pas produit les effets promis : 56% des bénéfices de cette baisse ont été empochés par les restaurateurs.

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