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Les terroristes des attentats à Barcelone avaient effectué de nombreux repérages à Paris
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Nouvelles révélations

La rédaction du Parisien a dévoilé de nouveaux éléments sur les terroristes impliqués dans l'attentat sur les Ramblas à Barcelone en août 2017.

Plus d'un an après les attentats en Espagne, les policiers français et espagnols ont désormais la preuve que les terroristes de cette cellulle ont effectué des repérages en France. Une cinquantaine de photos et de vidéos ont été saisies dans la cache des terroristes. Elles étaient contenues dans la carte SD d’un appareil photo. Elles ont pu être exploitées par les enquêteurs comme l'a révélé la rédaction du Parisien

Avec ces nouvelles révélations, les soupçons d’un projet d’attentat à Paris orchestré par la cellule de Barcelone se renforcent. La plupart des personnes impliquées sont mortes. 

Le 17 août 2017, une camionnette a fait 15 morts et 126 blessés à Barcelone. Dans la soirée, des complices ont mené une attaque à Cambrils, tuant une femme. 

Selon les conclusions de l'enquête des policiers en Espagne et en France, un attentat simultané à la tour Eiffel a été évité. Cette cellule terroriste projetait des attaques contre des "monuments", selon les déclarations de l'un des survivants de cette cellule, composée essentiellement de jeunes Marocains. 

Près d'une cinquantaine de photographies et de vidéos contenues sur cette carte SD démontrent que des repérages ont été effectués à la tour Eiffel cinq jours avant le passage à l'acte à Barcelone. Ces images auraient été prises à Paris par des terroristes abattus en Catalogne. 

Selon les enquêteurs, ce repérage "laisse supposer la préparation d’une action d’envergure sur ce site". 

Cet aller-retour se serait déroulé à Paris les 11 et 12 août 2017. Younès Abouyaaqoub, 22 ans, et Omar Hichamy, 21 ans, ont effectués ce voyage en France. L'un a été tué par la police catalane et l'autre est mort à Cambrils. La rédaction du Parisien a détaillé le parcours qu'ils ont effectué à travers les rues de la capitale. Ce séjour express, sans contacts locaux, a conduit les autorités françaises à sécuriser la tour Eiffel. Le monument est actuellement protégé par des plots anti-voitures béliers et par un impressionnant mur de verre.

Un ordinateur d’un djihadiste contenait également un document PowerPoint avec six diapositives sur la tour Eiffel. Les caractéristiques techniques de l’édifice étaient notamment détaillées. 

Lors d'une perquisition, les enquêteurs catalans sont également tombés sur un agrandissement de la ville de Marseille. 

Le Parisien

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