Le jeune Marin, violemment tabassé après avoir porté secours à un couple, décoré de la Légion d'honneur<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Le jeune Marin, violemment tabassé après avoir porté secours à un couple, décoré de la Légion d'honneur
©Facebook - Je soutiens Marin

héros ordinaire

Pour "services exceptionnels nettement caractérisés".

Le 11 novembre 2016 à Lyon, Marin Sauvageon était violemment agressé dans un bus à coups de béquille, sous les yeux de sa compagne. Quelques instants plus tôt, il avait pris la défense d'un couple qui s'embrassait dans la rue, pris à partie par un groupe de jeunes. "Mais enfin, on a bien le droit de s'embrasser", avait-il simplement déclaré. Cette agression avait choqué la France entière, et la page Facebook "Je soutiens Marin" compte aujourd'hui plus de 200 000 "j'aime".

Gravement blessé à la tête, il a passé onze jours dans le coma, alors que son pronostic vital était engagé. Si son état s'est aujourd'hui amélioré, il conserve d'importantes séquelles. Sa famille a lancé, peu après l'agression, l'association La tête haute - je soutiens Marin, afin de financer ses frais médicaux très conséquents.

Le jeune homme a également rencontré le Pape et reçu le soutien du stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne, dont il soutient l'équipe. Sa famille avait aussi lancé une pétition afin qu'il accède à la Légion d'honneur. En novembre 2017, il avait déjà été décoré de la médaille d'honneur de la ville de Lyon par Gérard Collomb. "Il ne s'agit que d'une première étape", avait alors déclaré ce dernier. La preuve est aujourd'hui faite qu'il ne s'agissait pas de paroles en l'air.

L'agresseur de Marin, âgé de 17 ans au moment des faits, a été condamné en mai 2018 à sept ans de prison pour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente". Il encourait jusqu'à 15 ans de réclusion. Marin et sa famille n'ont pas souhaité faire appel.

France Inter

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !