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Amnesty International retire son titre "d'ambassadrice de conscience" à Aung San Suu Kyi
©YE AUNG THU / AFP

Camouflet

L'ONG veut dénoncer les "multiples violations des droits de l’homme" depuis l'arrivée au pouvoir de la présidente birmane.

C'est un titre uniquement symbolique, mais son retrait l'est tout autant. La présidente de la Birmanie Aung San Suu Kyi a été déchue de son titre "d'ambassadrice de conscience" par Amnesty International. L'ONG estime qu’elle a "trahi les valeurs qu’elle défendait autrefois".

La présidente, ex-opposante et prix nobel de la paix 1991 est sévèrement critiquée depuis 2016 pour son rôle dans la répression des Rohingya, dont plus de 700 000 ont du quitter le pays. En septembre une mission de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la Birmanie avait présenté devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU un rapport dénonçant un "génocide". Si Aung San Suu Kyi n'est pas considérée comme l'instigatrice de ces violences, elle ne s'est jamais prononcé ni n'a défendu leur sort. 

Elle avait été nommée "ambassadrice de conscience" d'Amnesty pour "sa lutte pacifique et non violente pour la démocratie et les droits humains". A cette époque elle était opposante au régime dirigé par la junte birmane et vivait assignée à résidence. Le porte-parole de la LND, le parti d'Aung San Suu Kyi, a dénoncé un "complot" et a déclaré vouloir "rester fort face aux pressions internationales".

Lu sur le Monde

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