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Gérald Darmanin et Bruno Le Maire précisent que le gouvernement "assume" la hausse des taxes sur les carburants
©PHILIPPE LOPEZ / AFP

Rythme des réformes

Les deux ministres sont passés à l'offensive dans le cadre d'entretiens au Parisien, au JDD et sur Europe 1. Malgré la grogne des citoyens contre les hausses des prix du carburant, Gérald Darmanin et Bruno Le Maire ont tenté de faire preuve de pédagogie tout en défendant les choix du gouvernement.

Le ministre des Comptes publics a accordé un entretien à nos confrères du JDD. Le gouvernement affiche ainsi sa volonté de maintenir le cap des réformes. 

Gérald Darmanin a tenté de justifier l'augmentation de la fiscalité sur les carburants. 
"Nous choisissons de taxer la pollution et les produits nocifs plutôt que les travailleurs et l'entreprise. Nous assumons une politique qui est conçue pour réduire le réchauffement climatique et les morts prématurés liés à la pollution de l'air et au tabagisme. (...) On ne peut pas à la fois regretter le départ de Nicolas Hulot et pester contre l'augmentation du prix du diesel".
Sur les ondes de la station Europe 1, le ministre des Comptes publics a expliqué qu'il était conscient du mécontentement des citoyens. 
"On peut comprendre la colère des Français devant les difficultés de la vie quotidienne".  
Selon Gérald Darmanin, le gouvernement défend des "mesures courageuses" qui sont vitales afin de ne "pas être complice d'un scandale sanitaire. Le diesel et les particules fines, c'est des milliers de morts par an. Nous ne devons pas défendre le diesel comme jadis dans ma région on a défendu les mines de charbon."
Gérald Darmanin a souhaité rassurer les Français sur les mesures et les réformes entamées sous le quinquennat d'Emmanuel Macron. 
Une importante grogne se développe pourtant à travers le pays. Les appels à bloquer les routes le 17 novembre se multiplient dans l'Hexagone suite à la hausse du prix du carburant. 
Bruno Le Maire s'est également confié dans les colonnes du Parisien. Bruno Le Maire a indiqué qu'il n'y aura pas de "retour en arrière". 
Bercy vient donc de passer à l'offensive avec ces déclarations dans les médias. Reste à savoir si ce message sera audible auprès des citoyens. 
Depuis le 1er janvier, les taxes sur le gazole ont en effet augmenté de 7,60 centimes par litre au total, avec notamment la contribution climat énergie ("taxe carbone"). 
Concernant l'essence, l'augmentation a été de 3,90 centimes par litre. 
Cette politique doit être renforcée en 2019, avec des hausses de 6 centimes pour le diesel et 3 centimes pour l'essence, puis à nouveau jusqu'en 2022. 
Lu sur le JDD - Europe 1

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