Clandestins : Salvini envoie des policiers pour patrouiller à la frontière franco-italienne<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Clandestins : Salvini envoie des policiers pour patrouiller à la frontière franco-italienne
©Mladen ANTONOV / AFP

Pas confiance

La ministre de l'Intérieur italien veut éviter les refoulements de clandestins de la France vers l'Italie.

Le ministère italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a annoncé samedi l'envoi de policiers italiens pour patrouiller à la frontière française. Il veut ainsi lutter contre les refoulements de migrants clandestins. Cette décision fait suite à un refoulement vendredi à Clavière, qualifié de normal par la France. Sur une vidéo diffusée par le ministre sur Internet, on peut voir une voiture de la police française déposer les migrants côté italien et repartir vers la France, à une vingtaine de mètres de là.

"L'énième abus des autorités françaises, qui ont aussi profité de la bonne foi de notre police, aura des conséquences : des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière", a averti le ministre italien. "Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile", a-t-il menacé, à propos de l'épisode de Clavière.

La préfecture des Hautes-Alpes s'est défendue en expliquant dans un communiqué qu'il s'agissait d'"une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne ainsi qu'au droit européen". Les trois clandestins avaient été refusés faute de documents valables au point de passage de Montgenèvre, 500 mètres plus loin, et donc reconduits en Italie.

"Il n'y a pas d'accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d'opération. Si Macron parle de 'pratique habituelle', c'est le gouvernement qui nous a précédé qui doit en répondre", a dénoncé réagi Matteo Salvini, qui assure : "Maintenant les temps ont changé et nous n'acceptons pas que des étrangers arrêtés en territoire français soient amenés en Italie sans que nos forces de l'ordre puis vérifier leur identité".

Lu dans La Croix

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !