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Rwanda : non-lieu requis dans l’enquête sur l’attentat contre le président Habyarimana
©BERTRAND GUAY / AFP

20 ans après

Le 6 avril 1994, l’avion de Juvénal Habyarimana était abattu par un missile. Cet attentat est considéré comme l'élément déclencheur du génocide rwandais.

Au terme de plus de 20 ans d'enquête,  le parquet de Paris a demandé un non-lieu pour sept personnes, dont l'actuel ministre de la défense du Rwanda, poursuivies en France pour l'attentat qui a coûté la vie en 1994 au président rwandais Juvénal Habyarimana. Cet évènement est considéré comme l'élément déclencheur du génocide qui a coûté à l'époque la vie à 800.000 personnes.

Dans son réquisitoire, daté du 10 octobre, le parquet demande l’abandon des poursuites contre les protagonistes mis en examen, la plupart proches de l'actuel président rwandais, Paul Kagamé. Il estime que l'enquête n’a pas permis de réunir de "charges suffisantes" contre eux. La décision finale sur leur sort est désormais entre les mains des juges d’instruction.

La décision finale sur leur sort est désormais entre les mains des juges d’instruction, Nathalie Poux et Jean-Marc Herbaut.

Si, pour les avocats des sept mis en examen, Bernard Maingain et Léon-Lef Forster, "cette étape tend à clore vingt années d’errements", les parties civiles dénoncent une position "inacceptable". "Depuis dix ans, le parquet a lâché les juges d’instruction pour des raisons notamment politiques. La preuve en est que ce réquisitoire arrive précisément au moment de la nomination d’une Rwandaise (Louise Mushikiwabo) à la tête de l’organisation de la francophonie", dénonce Me Philippe Meilhac, avocat notamment d'Agathe Habyarimana, veuve du président assassiné.

Lu dans Le Monde

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