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Marine Le Pen ne voit pas ce qui fait du candidat Bolsonaro un candidat d'extrême-droite
©Yann COATSALIOU / AFP

Election au Brésil

La présidente du Rassemblement national a fait cette déclaration sur France 2.

Ce jeudi sur France 2, Marine Le Pen a expliqué "ne pas voir" ce qui fait que Jair Bolsonaro un candidat d'extrême-droite à la présidence du Brésil. Elle évoque une "culture différente" et la "difficulté de transposer" ses propos en France.

"De toute façon, dès que quelqu'un dit quelque chose de déplaisant, il est d'extrême droite dans les médias français. Je ne vois pas ce qui en l'occurrence fait de M. Bolsonaro un candidat d'extrême droite" explique la présidente du Rassemblement national interrogée sur les propos de Bolsonaro sur les femmes et les homosexuels.

Elle reconnaît toutefois des propos "désagréables" : "il a sûrement tenu des propos qui sont éminemment désagréables, qui ne sont peut-être pas du tout transférables dans notre pays, c'est une culture qui est différente. Mais est-ce qu'on va à un moment donné accepter que les peuples ont des histoires et des cultures qui sont différentes, ou est-ce qu'on cherche toujours à juger, à jauger ce qui se passe à l'extérieur en vertu de notre propre culture et de notre propre histoire?"

Pour expliquer la popularité du candidat, elle évoque "une réaction face à une situation d'insécurité terrifiante" et de "pauvreté" qui touche le pays.

Le candidat Jair Bolsonaro a particulièrement choqué par quelques sorties très polémiques : 

- En faisant référence à la traque des communistes par le régime dictatorial : "L'erreur de la dictature a été de torturer sans tuer".

- En réponse à une femme accusant les militaires de l'avoir violé : "Elle ne mérite pas d'être violée parce qu'elle est très laide, ce n'est pas mon genre. Je ne suis pas un violeur, mais si je l'étais, je ne la violerais pas parce qu'elle ne le mérite pas."

- Dans un entretien à Playboy, il rejette ouvertement l'homosexualité : "Je préférerais que mon fils meurt dans un accident plutôt que de le voir apparaître avec un moustachu."

- Il a aussi traité une ancienne ministre de "grosse gouine". 

Lu sur BFMTV

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