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« Je veux être le prochain maire de Barcelone » déclare (enfin) Manuel Valls
©Josep LAGO / AFP

Hasta la vista

L'ancien Premier ministre a confirmé ce mardi vouloir se porter candidat à la mairie de Barcelone en 2019.

Manuel Valls dans une conférence de presse a mis fin au suspens qui durait depuis plusieurs mois en déclarant vouloir briguer la mairie de Barcelone en 2019. Dans cette même conférence, il a affirmé qu'il démissionnerait de toutes ses responsabilités à l'Assemblée nationale. Une déclaration qui amuse Tris Acatrinei-Aldea, fondatrice du « Projet Arcadie », une plateforme web qui œuvre pour la transparence de la vie parlementaire.

« Il a l'honnêteté de dire qu'il démissionne dès la semaine prochaine de l'Assemblée nationale. On peut toutefois s'interroger légitimement sur la temporalité de cette déclaration car, pour rappel, la semaine prochaine, nous rentrons en session ordinaire dans l'hémicycle. Ce qui implique que les sanctions financières pour absentéisme commenceront à s'appliquer. Quand on sait qu'il a déjà fait ses cartons depuis une semaine selon un tweet de l'éditorialiste de LCI Renaud Pila on peut se questionner » explique-t-elle.

Pour la fondatrice de Projet Arcadie, cette annonce a des allures de reniement : « Que ce soit son engagement auprès des électeurs, sa lutte contre les extrêmes ou sa volonté d'intégrer la mission d'information sur la Nouvelle-Calédonie, la candidature de Valls à Barcelone est un reniement total. Sur ce dernier point, l'annonce est d'autant plus marquante quand on se souvient des joutes verbales entre lui et Mélenchon  pour intégrer cette mission. Le voir quitter l'Assemblée nationale à un mois du référendum pourrait pousser des gens à questionner son engagement et la force de ses convictions».

Pour l'avenir de la première circonscription de l'Essonne, cette fois, le flou demeure. « L'annonce du départ de Manuel Valls peut être perçue comme une trahison envers les électeurs » appuie l'experte du Parlement. Elle ajoute : « Quand on se rappelle de son affiche pour sa dernière campagne législative cette annonce ne manque pas de sel ». 

Seule certitude : des élections partielles vont être organisées. Mais se feront-elles avec ou sans les électeurs ? «Je doute qu'ils fassent encore l'effort de se déplacer et il faut s'attendre à des taux de participation très bas» conclue-t-elle.

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