IVG : un gynécologue fait valoir sa clause de conscience et provoque un tollé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
IVG : un gynécologue fait valoir sa clause de conscience et provoque un tollé
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Loi Veil

Bertrand Rochambeau, président d'un syndicat de gynécologie, était interrogée par une journaliste de Quotidien. Il a déclaré refuser de pratiquer un IVG.

Interrogé par Quotidien, un gynécologue qui préside le Syngof, Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France a répondu à une question d'une journaliste qu'il considérait que l'IVG était un "homicide". En tant que tel, si de fait l'IVG est en vigueur depuis plus de 30 ans en France, il est encore autorisé d'avoir une opinion contraire. Ce qui est en revanche interdit, c'est de faire obstruction à un avortement. Ce dont s'est défendu d'ailleurs le médecin, Bertrand Rochambeau : « Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion. Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi. »

Le gouvernement a aussitôt réagi et condamné les propos du gynécologue. Agnès Buzyn, Marlène Schiappa ainsi que certaines associations féministes déclarent qu'il se rend coupable d'un délit d'entrave. Certains y voient une publicité pour les lobbys anti-IVG. Les lobbys féministes, qui demandent sa démission, évoque un prosélytisme religieux, même s'il n'est jamais question de religion dans l'entretien. La co-présidente du planning familial Véronique Séhier s'est même permise de critiquer directement la loi Veil, considérant que la "clause de conscience" était une "entrave" à l'IVG. Sera-t-il bientôt interdit de pratiquer la médecine en respectant les consciences de chacun ? Ou doit-on considérer que de tels opinions devraient être interdits ? La suite de l'affaire pourrait, étant données les positions du gouvernement, faire évoluer la législation.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !