Edouard Philippe : "Nous privilégions la rémunération de l'activité"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Edouard Philippe : "Nous privilégions la rémunération de l'activité"
©GERARD JULIEN / AFP

Budget 2019

Le Premier ministre a présenté le budget 2019 lors d'un long entretien accordé au Journal du Dimanche.

Le projet de loi de finances devrait être présenté à la fin du mois de septembre a déclaré le Premier ministre au JDD. L'occasion pour lui de présenter les grandes lignes du projet budgétaire pour l'exercice 2019. Tout d'abord, il a déclaré qu'il allait transformer le CICE "en allègement de charges pérennes",  diminuer le financement des politiques "qui ne sont pas efficaces" - aides au logement, aux contrats aidés -  et avancer vers une suppression "progressive" de la taxe d'habitation, des cotisations salariales chômage et maladie. Les cotisations salariales sur les heures supplémentaires "seront supprimées par tous les salariés" à partir du 1er septembre 2019. Un gain de "200 euros supplémentaires par an" pour une personne gagnant le SMIC.

"Aucune prestation sociale ne sera réduite". Ni gelée. Le RSA sera augmenté conformément à la loi. D'autres primes seront augmentées : la prime d'activité, le minimum vieillesse, l'allocation pour les adultes handicapés. Mais reste qu'avec l'inflation, certains vont être en revanche touchés par le non-ajustement prôné par le gouvernement : en premier chef les familles et les retraites. 

Le Premier ministre s'est déffendu : "Nous assumons une politique de transformation et de maîtrise des dépenses qui privilégie [...] la rémunération de l'activité". Celle-ci passera par la Suppression de 4.500 postes de fonctionnaires. Les administrations touchées seront le ministère de Finances, l'audiovisuel public, le "réseau extérieur de l'Etat".  On est loin des 50.000 annoncés, mais Edouard Philippe l'assure, les promesses seront tenues. Et en 2020, l'Etat se séparera de plus de 10.000 agents. Dans le même temps, il annonce aussi des recrutements : 2000 agents en plus dans la police, 1300 dans la justice, secteurs qu'il juge prioritaire. 

Edouard Philippe alerte aussi sur l'explosion des arrêts maladie "le nombre de journées indemnisées est passé de 11 à 12 par an et par salarie du privé".

Jamais avare d'un bon mot, il s'en est pris à Laurent Wauquiez, qu'il déclare "fâché avec beaucoup de monde", et aussi "avec les chiffres". Philippe a de même moqué chez Jean-Luc Mélenchon "une volonté de revanche personnelle sur l'élection présidentielle". 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !