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Affaire Benalla : ce qu'il a dit aux enquêteurs lors de sa garde à vue
©Naguib-Michel SIDHOM / AFP

Benalla décharge

Les gardes à vue des cinq suspects, dont celle d'Alexandre Benalla, ont été levées samedi soir dans l'enquête sur les violences commises le 1er mai à Paris. Le JDD révèle qu'il a bien préparé sa défense.

Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron, les trois policiers soupçonnés de lui avoir transmis des images de video-surveillance, et Vincent Crase, employé de LREM, seront présentés ce dimanche à un juge d'instruction, a indiqué le parquet de Paris, après la fin de leur garde à vue, samedi soir. Ils seront déférés au parquet dans la perspective de l'ouverture d'une information judiciaire, a précisé la même source.

Le JDD révèle ce dimanche des éléments de la défense du gorille d'Emmanuel Macron. "Titulaire d'un master en droit, Alexandre Benalla a visiblement préparé sa défense", écrit le journal. Il a assuré en garde à vue que c'est à l'invitation de la préfecture de police qu'il s'est rendu comme "observateur" sur la manifestation et c'est son "référent" policier qui lui aurait fourni son casque, brassard et radio.

Pour justifier les faits de violence, il invoque l'article 73 du code de procédure pénale, qui permet de prêter main-forte aux forces de l'ordre quand les circonstances l'imposent.

Est-ce que cet argument suffira ? Le JDD indique aussi que quelques semaines avant que Le Monde ne révèle l'affaire, Alexandre Benalla aurait déclaré à un proche : "J'ai une merde sur le dos. Je suis allé sur la manif, c'était chaud. Les CRS en prenaient plein la gueule. J'ai pété les plombs." 

En outre, on a aussi appris que la femme et l'homme frappés par Alexandre Benalla ont été identifiés et ont demandé à être entendus ultérieurement par les enquêteur.

Lu dans Le JDD

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