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Opposition à Daniel Ortega : 98 morts dans les manifestations au Nicaragua depuis avril
©DIANA ULLOA / AFP

Répression sanglante

Les manifestations du 30 mai au Nicaragua ont été émaillées par des scènes de violence. Les affrontements entre opposants et partisans du président Daniel Ortega ont fait onze morts.

Le Nicaragua a été une nouvelle fois endeuillé à la suite d’affrontements sur fond de tensions sociales et politiques. 

Les manifestations du mercredi 30 mai ont fait au moins 11 morts. Au total, 98 personnes sont mortes au Nicaragua depuis la mi-avril lors d’affrontements sur fond de protestation contre le président Daniel Ortega. 
Le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh) a dévoilé que les affrontements de mercredi ont fait au moins 11 morts par armes à feu et 79 blessés. Les incidents se sont déroulés dans les villes de Managua, Leon et Masaya. Les forces anti-émeutes et la police ont été pointés du doigt. 
Durant ces événements d’une rare violence, les locaux de la radio pro-gouvernement Radio Ya, une coopérative de crédit rural et la façade du stade national de baseball ont été détruits. La chaîne de télévision d'opposition 100% Noticias et les bâtiments de la radio Dario, opposée au gouvernement, ont aussi été visés par des attaques.
Daniel Ortega fait face depuis le 18 avril à une vague de protestation, déclenchée par une réforme des retraites qui a finalement été abandonnée. L’ex-guérillero, âgé de 72 ans, est accusé de conserver le pouvoir et de confisquer les libertés.
Le chef de l'Etat du Nicaragua, Daniel Ortega, a affirmé mercredi devant plusieurs milliers de ses partisans qu'il resterait au pouvoir. Le dirigeant est confronté à des demandes de démission et d'élection présidentielle anticipée, 
"Le Nicaragua nous appartient à nous tous et nous restons tous ici".
Le président sandiniste réagissait pour la première fois aux demandes de l'opposition que des élections anticipées soient convoquées afin d’abréger son mandat. Daniel Ortega doit rester au pouvoir jusqu'en janvier 2022. Carlos Pellas, l'homme le plus riche du Nicaragua, a même appelé à une élection présidentielle anticipée.
Lu sur L'Express

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