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Escroquerie bancaire : le nombre de victimes a explosé en 2017
©Reuters

Danger

Le taux des ménages victimes d'escroquerie bancaire a plus que doublé en 7 ans : ils étaient plus de 1,2 million en 2017.

Une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a été rendue publique mercredi. Et elle fait froid dans le dos : selon cette étude, le nombre de victimes d’escroquerie bancaire a plus que doublé en l’espace de 7 ans. Elles sont passées de 500.000 ménages victimes en 2010 (première année de l'étude) à 1,210 million l'an passé.

En 2016, 64% des ménages victimes ont déclaré un préjudice d’un montant inférieur ou égal à 300 euros tandis que les escroqueries supérieures à 1 000 euros représentent une part bien moins importante (13% des ménages). Une bonne nouvelle ? Pas vraiment : ces escroqueries d'un (relativement) faible montant sont plus difficiles à détecter. Par conséquent, ne comptez pas sur votre banque pour vous alerter : environ 70% des ménages (834 000) affirment s’être aperçus de la fraude en jetant un œil à leur relevé bancaire. La part des ménages ayant été alertés du préjudice par leur établissement bancaire diminue au fil du temps : elle est passée de 29% en 2014 à 22% en 2016.

Ces escroqueries visent, dans leur majorité (58%), à faire des achats en ligne. 

Pour éviter le piratage de vos données bancaires, Que Choisir recommande de se servir d'une adresse email  spécifique et sécurisée pour vos transactions importantes (banque, impôts, etc.) et d'une adresse différente pour les achats, inscriptions à des sites, etc. "Comme cette adresse circulera sur le Net, elle a plus de chances d’être piratée. Mais les escrocs ne pourront rien en faire, puisqu’elle ne sera reliée à aucune donnée sensible", écrit le site. 

Lu dans Que choisir

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