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Évacuation de Tolbiac : l'AP-HP dément avoir admis un blessé grave
©Thomas SAMSON / AFP

Fake news

Démentant les rumeurs, l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris assure qu'aucun "blessé grave" n'a été conduit dans ses services après l'évacuation par la police du site universitaire de Tolbiac.

La rumeur est abondamment relayée sur les réseaux sociaux, de la part de militants d'extrême gauche ou de soutiens aux quelques étudiants ayant bloqué le site universitaire de Tolbiac : une personne (un étudiant ou un migrant, nul ne le sait) aurait été grièvement blessée (voire serait dans le coma) lors l'évacuation par les forces de l'ordre du site universitaire de Tolbiac, vendredi matin.

L'AP-HP, qui gère 35 hôpitaux en Ile-de-France, a réagi sur Twitter et "dément fermement les rumeurs selon lesquelles un blessé grave aurait été conduit dans l'un des services de l'AP-HP à la suite de l'évacuation de Tolbiac". La Préfecture de police, de son côté, affirme qu'"aucun blessé grave qui puisse être en lien avec cette opération d'évacuation" n'a été hospitalisé et que l'évacuation des bloqueurs de Tolbiac s'est déroulée "dans le calme, sans incident". Après des recherches auprès des services de secours (SAMU et BSPP) et des différentes unités de réanimation des hôpitaux du secteur, la préfecture de police n'a trouvé la trace que d'un jeune homme "conduit par la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour une douleur au coude ; l’intéressé a quitté l’établissement de lui-même à 7 h 30 [vendredi]".

Une autre source, interne aux hôpitaux, a certifié à l'AFP qu'aucun patient correspondant au profil décrit par les militants n'a été hospitalisé vendredI.

Cela n'a pas empêché 70 personnes de se rassembler devant l'hôpital Cochin samedi pour réclamer la "vérité". "On appelle l'ensemble des salariés des hôpitaux publics et privés à ne pas respecter la loi du silence et à donner des infos s'ils en ont. [...] Tant qu'on n'a pas clairement démontré qu'il n'y a pas de problème avec ce jeune nous continuerons à chercher", a lancé un militant du syndicat SUD Santé lors d'une prise de parole au mégaphone.

Lu dans Le Figaro

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