Accusations
Ex-espion russe empoisonné : Londres, Berlin, Paris et Washington veulent que la Russie rende des comptes
Dans un communiqué commun, ils condamnent l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Youlia.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal, un ex-espion russe âgé de 66 ans, et sa fille Youlia, 33 ans, ont été découverts empoisonnés sur un banc de la petite ville de Salisbury, en Angleterre. À ce jour, ils se trouvent dans un état "critique mais stable, en soins intensifs". Ce jeudi 15 mars, Londres, Berlin, Paris et Washington ont estimé dans un communiqué commun que la responsabilité russe était la seule explication "plausible" à l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille.
La Russie appelée à répondre à toutes les questions liées à l'empoissonnement
"Nous, les chefs d'Etat et de gouvernement de la France, de l'Allemagne, des Etats-Unis et du Royaume-Uni, exprimons notre consternation après l'attaque contre Sergueï et (sa fille) Ioulia Skripal", écrivent la Première ministre britannique Theresa May, le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le président américain Donald Trump.
"Cet emploi d'un agent neurotoxique de qualité militaire, d'un type développé par la Russie, constitue le premier emploi offensif d'un agent neurotoxique en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", ajoutent-ils. "C'est une atteinte à la souveraineté britannique", "c'est notre sécurité à tous qui est menacée". Les quatre responsables demandent donc à la Russie de "répondre à toutes les questions liées à l'attaque de Salisbury". "La Russie devrait en particulier déclarer de façon entière et complète son programme Novitchok à l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques", ajoutent-ils.
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