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Emmanuel Macron dit non à toutes les propositions nationalistes, sauf à l'entrée de la Corse dans la Constitution
©PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Non, non, non et oui.

L'entrée de la Corse dans la Constitution - symbole fort ou concession stratégique ? - pourrait être effectuée au Printemps prochain.

Le Président s'exprimait à Bastia sur la situation corse, après les succès électoraux importants remportés par les nationalistes sur l'île. Ceux-ci demandaient plusieurs mesures allant vers l'autonomie, mais le président s'est montré relativement inflexible.

Il a dit non à la co-officialité du français et du corse :  

"Le bilinguisme, ce n'est pas la co-officialité. (...) La défense légitime de la langue corse ne peut pas mener à l'entre-soi. Il y a une langue officielle : c'est le français."

Idem pour le statut de résident :

"L'accès au logement est devenu un problème endémique dans l'île. Mais la mise en œuvre d'un statut de résident n'est pas la bonne solution. Elle serait contraire à notre Constitution et au droit européen."

C'était aussi un non à l'amnistie, comme il l'avait signifié à la femme d'Yvan Colonna : 

Et non aux demandes en termes de fiscalité :

"J'entends la demande d'une refonte du régime fiscal de l’île. Mais nous devons être lucides : plus la fiscalité sera transférée vers la Corse, moins il y aura de dotations de l'Etat."

S'il a fini par reconnaître la demande d'inscription de la Corse dans la Constitution, il l'a vu comme un signe d'attachement à la République :

"J'entends le souhait que la Corse soit mentionnée dans notre Constitution. Je le prends comme l'expression d'un besoin légitime de reconnaissance par la République."

Cependant, cette entrée se fera à l'article 74 et non 72 comme le souhaite les nationalistes. Et a annoncé qu'il pousserait cette mesure lors d'une réforme constitutionnelle au Printemps. Avant de lancer un avertissement aux nationalistes :

"La Corse est à l'heure du choix : soit entrer dans un face-à-face stérile avec la République, soit se tourner vers son avenir, et faire de l'île un phare de son identité méditerranéenne réinventée."

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