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Nutella : le patron d'Intermarché ne veut pas être tenu responsable des bousculades
©Reuters

"Symptôme" de la société

Interrogé par le JDD, il confirme l'arrêt de telles promotions mais souligne l'attente des consommateurs en matière de pouvoir d'achat.

Pour la première fois depuis les bousculades provoquées par une promotion de 70% sur des pots de Nutella, le patron d'Intermarché, Thierry Cotillard, s'explique auprès du JDD. "Nous n'avions pas imaginé une telle effervescence. Il y a eu de réels débordements physiques dans une dizaine de magasins, et beaucoup d'incivilités ailleurs" reconnait-il.

En revanche, il souhaite aussi partager la responsabilité de cet évènement. "Je vous révèle que cette opération n'a pas été réalisée sans partenariat avec le groupe Ferrero, qui nous avait signé un mandat. En revanche, Intermarché a fixé le prix de vente. Cette opération, en période de soldes, est cofinancée d'une part par l'industriel et d'autre part par nos soins" explique-t-il. Le géant italien avait, de son côté, renvoyé la responsabilité des heurts à l'enseigne.

Pour autant, il estime que les scènes de bousculades doivent être mieux comprises, notamment au niveau politique. "Ces excès, et l'image qu'ils nous renvoient de notre société, doivent être lus comme révélateurs d'une vraie attente des consommateurs en termes de pouvoir d'achat", affirme-t-il. "Nous ne serions être tenus pour responsables de ce qui est un symptôme."

Désormais, une loi va interdire ce genre de promotions. "Les promotions à -70%, nous sommes maintenant dans l'obligation de les arrêter" souligne-t-il. "Mais nous continuerons à proposer de bonnes affaires à nos clients pour certains produits de grande consommation non agricoles ou fortement transformés."

Lu sur le JDD

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